Deux romans de la rentrée sur le pouvoir des mots et de la littérature - Un film bienveillant sur l’enseignement (du français)


Zabor, ou les Psaumes, de Kamel Daoud - Nos richesses de Kaouther Adimi - Les Grands Esprits, film de Olivier Ayache-Vidal

Deux romans de la rentrée sur le pouvoir des mots et de la littérature

Zabor, ou les Psaumes, de Kamel Daoud (aout 2017). « Écrire est la seule ruse efficace contre la mort. Les gens ont essayé la prière, les médicaments, la magie, les versets en boucle ou l’immobilité, mais je pense être le seul à avoir trouvé la solution : écrire. » Ces phrases qui ouvrent le dernier roman de Kamel Daoud nous entrainent dans le récit fougueux de ce garçon, Zabor, qui pour conjurer la relégation familiale et sociale use du pouvoir des mots et des récits. 

Invité d’honneur du Salon du Livre des 20èmes  Rendez-vous de l’Histoire de Blois, il répondra aux questions de Jean Birnbaum le samedi 7 octobre de 11h30 à 12h30. Lire la présentation du roman sur le site de Actes Sud

 

Nos richesses, de Kaouther Adimi (aout 2017). Le premier chapitre du roman entraine le lecteur dans les rues d’Alger en 2017, et, au dédale des ruelles, le met « face à une inscription sur une vitrine : Un homme qui lit en vaut deux. Face à l’Histoire, la grande, celle qui a bouleversé ce monde, mais aussi la petite, celle d’un homme, Edmond Charlot, qui, en 1936, âgé de vingt-et-un ans, ouvrit la libraire de prêt Les Vraies richesses. » Quatre-vingts ans plus tard, Ryad, envoyé de Paris pour liquider le local, se trouve pris dans la résistance d’un quartier à la disparition de ce lieu de lecture, dernier avatar d’un pan de l’histoire de l’édition du 20ème siècle. Lire la présentation du roman sur le site du Seuil

 

Un film bienveillant sur l’enseignement (du français) 

Les Grands Esprits, réalisé par Olivier Ayache-Vidal (septembre 2017). Synopsis : François Foucault, la quarantaine est professeur agrégé de lettres au lycée Henri IV, à Paris. Une suite d’évènements le force à accepter une mutation d’un an dans un collège de banlieue classé REP +. Il redoute le pire. À  juste titre. « Il découvre que les sales gosses qu’il initie aux Misérables ont des talents cachés. Même si la démonstration est un brin convenue, on sent l’envie sincère de redonner espoir en l’éducation ! Le film ne manque pas de qualités, bien sûr. Entre les élèves et la caméra, une rencontre a lieu, qui apporte de la vérité aux sujets abordés : la discipline, la pédagogie… Quant à Denis Podalydès, enseignant « supérieur » contraint de revoir ses classiques, il trouve, avec une belle évidence, la note juste. », Frédéric Strauss, Télérama

 
Soumis par   le 03 Octobre 2017