La Lettre de l'AFEF n° 100 - Septembre 2020

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AFEF - LETTRE 100

Face au mutisme étonnant qui a entouré la préparation de cette rentrée, la publication par le Groupe Lettres de l’Inspection générale de propositions et recommandations pour la rentrée a apporté une bouffée d’oxygène plus que salutaire. En choisissant de cibler la classe de seconde, cette publication souligne la situation nouvelle qu’implique pour les élèves et les professeurs un changement de cycle, et par extension de classe. Et, la replaçant dans le cadre de la crise sanitaire, elle recadre les principes de notre discipline : l’inefficacité, avec des progressions non-cumulatives, de « révisions généralisées » et de « l’inflation d’une "méthodologie" qu’on s’imaginerait compensatrice ». « Il s’agit plutôt de mettre en activité les élèves sur des objets nouveaux » pour éviter l’ennui qui entrave la capacité d’apprentissage. « Il s’agira de consolider et construire, comme toujours, les compétences fondamentales de la discipline : lire (sous toutes les formes de la lecture), s’exprimer et réfléchir (à l’écrit comme à l’oral), comprendre et interpréter des œuvres. Il s’agit de travailler et de remédier chemin faisant, et non de piétiner au seuil des contenus qui sont les nôtres. » Le diagnostic permet de construire les apprentissages en début d’année, « mais il ne convient pas d’accueillir les élèves par une multiplication de tests ». La priorité est à donner aux compétences orales, et « le numérique peut offrir l’occasion de bénéfices pédagogiques intéressants : regain d’intérêt pour l’écriture, appel à l’expression orale… » Autant de recommandations qui, énoncées pour la classe de seconde, résonnent fortement pour l’ensemble du système et de la discipline.

Quel sera le retentissement de cette publication à l’heure où le site du Ministère, toujours sous le slogan de « l’école de la confiance » annonce comme priorité absolue l’évaluation, mais d’abord et surtout sous forme d’évaluations nationales, accompagnées d’outils de positionnement du CP à la 3ème ? Et où l’accent est à nouveau porté sur l’apprentissage des savoirs fondamentaux, et sur la maitrise des compétences essentielles de l’année précédente… Comme si l’année qui vient de s’écouler avait été ordinaire, comme si toutes les compétences avaient pu être assurées pour tous les élèves… Comme si le mantra de la continuité pédagogique avait semé ses fruits sans équivoque…

Le site du Ministère annonce une rentrée dans un « cadre serein » … Mais qui est serein ?

  • Les responsables d’établissements sommé·e·s d’accueillir tous les élèves – et c’est bien là la mission de l’École – en se débrouillant avec un protocole sanitaire étonnamment allégé au début de l’été puis soudainement renforcé en dernière minute ? Routines individuelles et diktats verticaux ne peuvent décider des conditions d’accueil, c’est d’horizontalité et d’une organisation réfléchie collectivement et ajustée à chaque établissement dont aurait besoin la gouvernance...
  • Les enseignant·e·s angoissé·e·s par des conditions souvent intenables ?  Le risque sanitaire accentue la peur de ne pas savoir ou pouvoir installer cette relation pédagogique dont va largement dépendre la réussite des apprentissages durant toute une année, car comment tenir la distanciation physique pour accompagner, écouter, encourager au plus près ?
  • Les élèves partagé·e·s entre le bonheur de retrouver le chemin de l’école après ces mois d’éloignement et le sentiment confus qu’ils vont avoir du mal à jouer à une rentrée normale ? Leurs parents, partagés eux aussi entre l’envie de ne plus être écartelés entre leur travail et ce rôle de professeur à domicile qu’ils avouent ne pas savoir tenir, et une certaine inquiétude sanitaire entretenue par des déclarations si tardives du ministère ?

Alors, la sérénité passerait-elle plutôt par l’assurance que le rôle de l’École, faire apprendre, va bien être tenu ? On aurait pu ne pas faire comme si, et prendre le temps de se poser, faire le point sur les programmes inachevés, les lacunes, mais aussi sur ce que cette période différente a pu apporter, inégalement selon les milieux, avec des surprises, mauvaises ou bonnes. Qu’ont appris les élèves pendant le confinement ? Quelles formes d’autonomie ? Quels modes de relation avec leurs enseignants ? Des savoirs académiques ont été acquis autrement, et des savoir-faire ont émergé, de l’ordre de la communication écrite et orale, de la relation à l’autre, de l’usage des outils numériques. Tous les élèves n’en ont pas bénéficié de la même manière, mais la plupart des parents se sont impliqués et ont commencé à porter un regard différent sur l’École et sur les enseignants. La rentrée pourrait se trouver modifiée par ces détours, ces changements à la marge, si on avait le temps de les repérer, les interroger, les réinvestir. Les regards ont changé sur les examens, et pourra-t-on revenir à la conception française très normative que rien jusque-là n’avait pu entamer ? L’université craque sous l’affluence soudaine des admis au baccalauréat, pas forcément contents d’avoir obtenu leur diplôme sans effort, mais ils oublieront vite… Et les entrées dans les grandes écoles sans l’entretien oral habituel questionnent, bizarrement plus de filles sont admises… Est-ce une question de compétences orales ou de regard porté ? Prendre le temps d’évaluer cette période hors de l’ordinaire aurait pu fonder un cadre serein pour une École des apprentissages.

Mais la rentrée se fait, normale… sans rien changer, si ce n’est l’application du protocole sanitaire. Alors que tous attendent d’être rassurés, mais pas seulement ; tous sont impatients, les élèves de connaitre ou retrouver leurs camarades de classe, les familles de revenir à plus de normalité, les enseignants d’accueillir une parole forte de leur ministre, devenu muet après avoir tant parlé, et dont ils aimeraient tant être entendus. Les revalorisations de salaire promises tardent, sont distribuées inégalement, diviser pour régner… L’École change, mais pas comme nous l’avions rêvé durant ces mois d’isolement et de grâce, elle devient un système piloté par des captations de données ; les data se nourrissent des évaluations d’élèves, d’enseignants, des contenus enseignés ; le système de contrôle, indispensable à toute organisation, est délégué au privé par le biais de logiciels d’orientation, de gestion. La liberté, la créativité qu’ont fait émerger les mois de bricolage confiné sont grignotées par un recadrage techniciste, rendre des comptes prend le temps qui aurait pu être passé à la réflexion, l’invention, la préparation d’une rentrée sous le signe du collectif. Vraiment collectif, pas ce mot vide égrené dans les discours de circonstance des entretiens médiatiques.

Et même cet outil qui a permis « la continuité pédagogique » durant le confinement est peu interrogé. Le Ministère annonce des États Généraux du numérique début novembre. Mais là encore c’est la culture de l’évaluation qui prévaut, là où une formation large aurait été nécessaire pour faire basculer l’École et la majorité des enseignants dans la culture numérique. Presque toutes et tous ont réussi à se débrouiller, durant le confinement, avec leurs propres outils, et selon leurs savoir-faire ; certes beaucoup ont reproduit en distanciel leurs cours en présentiel, mais ont émergé aussi des usages, inventions, pratiques, que l’institution devrait repérer, valoriser pour en faire un levier de formation. L’enseignement à distance ne s’invente pas, une ingénierie existe à laquelle les enseignants méritent d’être formés. Une formation de qualité et massive permettrait de fonder une culture numérique partagée, et aiderait à vaincre les obstacles et résistances de cette part d’enseignant·e·s qui ne se sentent pas prêt·e·s et se trouvent en difficulté devant ce qui désormais fait partie de leur métier.

Le Ministre annonce un « Grenelle des professeurs »… Effet de mode… Peut-être pourrait-il aussi écouter les recommandations du Groupe Lettres de l’Inspection générale, « mettre en activité les élèves sur des objets nouveaux » plutôt que de les faire piétiner, éviter de les accueillir avec des tests multiples, les faire écrire et parler, « remettre en mouvement une étude raisonnée de la langue à partir de leurs productions… », tirer profit de l’usage accru du numérique pendant le confinement, travailler l’oral… Ce serait replacer la rentrée dans un cadre serein. Ce serait l’inscrire dans ce combat que mène l’AFEF depuis des années pour un enseignement du français exigeant et équitable, et qu’elle continue dans cette centième Lettre.

Viviane Youx

 

 
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Propositions et recommandations pour la classe de seconde du Groupe de Lettres de l'Inspection générale

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Grand Oral du Bac - Appel du 18 aout : Appel aux bonnes volontés pour "surpasser" le Grand oral et ne pas le subir

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Terminologie grammaticale 2020 - lire l’analyse de Pierre Sève dans le Café pédagogique du 24 juillet

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Bilan de la mise en place des programmes de lycée général et technologique - Réunion du Conseil Supérieur des Programmes du 9 juillet 2020

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Interlignes confinement

50 numéros pour quelles transformations pédagogiques au lycée professionnel ? 

Interlignes, PLP Lettres-Histoire de l'Académie de Versailles
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  Agenda  
 

4-6 novembre 21èmes rencontres des chercheurs en didactique de la littératureFaculté d'éducation, Montpellier

4-5 novembre - Etats généraux du numérique pour l'éducation, Poitiers

 

  concours  
Partage 2020

Partage distancié 20 2.0… Lire le palmarès - Les textes primés : 

  • Catégorie Nouvelle Hors-CFLM : La dame de la Bidassoa, groupe FLE du Centre social Denentzat, Hendaye, France, professeure Marie-Ève Costa.
  • Catégorie Poème Hors-CFLM : Hymne international, Classe de 5ème, Lycée Franco-Hellénique Eugène Delacroix, Athènes, Grèce, professeure Maryse Fraysseix.
  • Catégorie Nouvelle CFLM : Le collier de l’amitié, Seconde professionnelle SPVL, Lycée professionnel Notre-Dame, Privas, France, professeur Denis Lécuyer.
  • Catégorie Poème CFLM : S’enjoyer de poésie confinée, Seconde 4, Lycée Loubatières, Agde, professeure Audrey Plevert.
     

 

  appels  
 

Appel à contributions pour le FA n° 215 (décembre 2021) : Littérature de jeunesse plurilingue : langue et langages en question dans l’espace classe

Appel à contributions pour le FA n° 213 (juin 2021) : Adaptation des textes littéraires, textes littéraires adaptés : pour quel lecteur ? - coordonné par Bénédicte Etienne et Christine Mongenot

La créativité dans le champ de l’enseignement et de la médiation : quels objets d’enseignement, quelles compétences, quels dispositifs ? Colloque de l'Université Côte d'Azur, mars 2021

 

 

  Publications  
 

FA 209La xénophobie à l'école : une discrimination oubliée ? Le Français aujourd’hui n° 209, juin 2020. Numéro coordonné par Pierre Bruno et Jacques David. "Si la question des inégalités sociales est depuis longtemps un des axes de la recherche en éducation, la prise en compte des discriminations est récente et inégalement développée. Ainsi, les discriminations liées au genre sont aujourd’hui largement reconnues, malgré la persistance de vives polémiques ; celles liées à l’« appartenance ou [la] non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » (pour reprendre les termes de l’article 225-1 du code pénal) restent moins reconnues et moins bien étudiées. Longtemps ignorée, cette question s’est posée avec une nouvelle acuité après les attentats de 2015 et la publication en 2016 de l’ouvrage de François Durpaire et Béatrice Mabilon-Bonfils, Fatima moins bien notée que Marianne. Et d’autres travaux, comme ceux de Laurent Bonelli et Fabien Carrié, témoignent du rôle de l’échec scolaire dans la radicalisation de certains jeunes Français. On ne peut ainsi désormais éviter de s’interroger sur le poids réel des discriminations xénophobes à l’école, comme sur leurs interactions avec les autres formes de discriminations ou avec les inégalités sociales. Au vu du large consensus autour de la légitimité de l’engagement antiraciste, la question semblerait s’inscrire dans un mouvement partagé de progrès continu vers plus de justice. Toutefois ce consensus apparent ne doit pas dissimuler la difficile articulation des diverses problématiques ni l’émergence de visions différentes, sinon antagonistes, de penser le racisme. On peut aujourd’hui différencier un antiracisme « humaniste », « universaliste », souvent construit contre l’extrême-droite européenne, et un antiracisme « systémique » pour lequel le racisme, héritier du colonialisme, traverse plus profondément le corps social. Mais ces classements reflètent mal la diversité des positions qu’ils peuvent recouper. Ainsi, peuvent se revendiquer de l’antiracisme systémique des discours pour qui « l’institution scolaire est utilisée par les Blancs pour maintenir et transmettre leurs privilèges », et d’autres concluant à une dilution des responsabilités, à un « racisme sans racistes ». Bien évidemment, ces questions ne sont pas spécifiques à l’antiracisme mais traversent profondément nos manières de penser les discriminations." Lire la présentation complète et le sommaire

 

Différencier sa pédagogieDifférencier sa pédagogie, des idées et des pratiques - Dossier coordonné par Jean-Michel Zakhartchouk - Hors-série numérique n° 54 des Cahiers pédagogiques "Promouvoir la pédagogie différenciée est un axe fort des orientations des Cahiers. Encore faut-il savoir de quoi on parle et quelles pratiques vont vraiment dans ce sens. Un retour sur des textes essentiels publiés par la revue depuis trente ans." Accéder au numéro

 

Recherches 72Fiction et réel, Recherches n° 72, juin 2020. "Fiction et réel  : ces mots sonnent comme les termes d’un débat qui se rejoue quotidiennement dans les classes. Ça s’est vraiment passé ? C’est vrai, puisqu’on le voit sur l’image ! On a le droit d’inventer ? Autant de questions qui disent la perception de frontières entre fiction et réel, de leur traçage délicat comme de leur porosité. Elles traduisent aussi la conscience d’une réalité transformée par le genre (narratif ou théâtral, poétique, pictural…). De quel enseignement ces questions peuvent-elles faire l’objet ? Le numéro propose une réflexion sur l’approche des frontières entre fiction et réel, non pour tenter de les fixer, mais pour aider les élèves à les questionner, au moyen de démarches de lecture et d’écriture qui les amènent à en jouer." Lire le sommaire et la présentation du numéro

 

Dialogue 177Pour que les élèves se saisissent pleinement de leur travail personnel - Dialogue n° 177, revue du GFEN, juillet 2020. "Un numéro historique ? Qu'y a-t-il à dire encore concernant cette question du travail personnel de l'élève ; poncif, antienne des appréciations scolaires, souvent replié sur les devoirs à la maison... ? Justement, de quoi parle-t-on ? Cette réalité a une histoire, recouvre des situations multiples qui gagnent à être explicitées, appelle des ruptures qui structurent ce numéro. L'une de ces ruptures est que le travail personnel, ça s'apprend et d'abord dans le temps de la classe. Une autre concerne les raisons qu'aurait l'élève à s'impliquer dans son travail personnel ; le sens qu'il donne à cet engagement. Une autre encore, touche à la place des parents, en tant qu'un relais nécessaire. Enfin, le hasard a voulu que la pandémie et le confinement qui s'en est suivi, ont rattrapé l'élaboration de ce numéro. Le travail personnel des élèves s'est, de fait, trouvé placé au cœur de toutes les pratiques. Cette situation exceptionnelle, hors-norme, a contraint à une réflexion renouvelée sur cette question, qui devrait intéresser tous les acteurs de l'enseignement. En ce sens, ce numéro 177 de Dialogue a une dimension historique." Lire le sommaire et la présentation du numéro.

 

Gestes professionnelsLes gestes professionnels dans la classeÉthique et pratiques pour les temps qui viennent, Dominique Bucheton, ESF Janvier 2020 « Dans cet ouvrage, Dominique Bucheton démontre que transmettre les « savoirs fondamentaux » n’est possible qu’en éveillant la liberté de penser, en suscitant le goût d’apprendre ensemble et la volonté de prendre soin du monde. Pour elle, tout enseignant, à travers ses postures et dans le moindre de ses gestes, exprime un ensemble de préoccupations et de valeurs qui confèrent à son enseignement tout à la fois son crédit, son sens et sa portée. C’est pourquoi les gestes professionnels sont porteurs, simultanément, de technique et d’éthique. Forte d’une grande compétence dans le domaine de l’enseignement de la langue, s’appuyant sur de nombreuses recherches au plus près des pratiques, Dominique Bucheton montre comment enseignants et élèves peuvent s’enfermer dans un jeu de postures réciproques délétères ou, au contraire, travailler de concert pour faire de la classe un espace de curiosité et d’exigence. C’est là, tout à la fois, affaire de pilotage ferme et d’ajustements permanents, d’étayages rigoureux pour construire des situations d’apprentissage efficaces et de tissage systématique pour relier ces apprentissages au développement individuel et social de chaque enfant. C’est dire que Dominique Bucheton nous livre ici un livre essentiel. Un livre de réflexion enrichi d’exemples, de témoignages et d’outils. Un livre construit sur un travail didactique rigoureux, porté par une ambition pédagogique forte et aux résonances profondément politiques. » Philippe Meirieu

 

Dictionnaire didactique littératureUn dictionnaire de didactique de la littérature, sous la direction de Nathalie Brillant Rannou, François Le Goff, Marie-José Fourtanier et Jean-François Massol - Honoré Champion janvier 2020. (Prix d’appel jusqu’au 30 avril : 44 €). « L’enseignement de la littérature peut passer pour une pratique multiséculaire et nourrie de traditions. Mais c’est depuis trente ans seulement que son histoire mouvementée s’est inscrite dans des recherches relevant des didactiques disciplinaires et s’appliquant à en cerner les enjeux et les spécificités. Une grande variété d’approches et de références s’en dégage mais, de rencontres en colloques, d’ouvrages en articles, des notions communes se sont constituées sans que l’héritage théorique qu’elles véhiculent ne soit toujours explicité. Voila pourquoi il apparait important de disposer d’un bilan synthétique de ces travaux sous la forme d’un dictionnaire, utile à la clarification des sources conceptuelles et à la transmission des acquis au monde enseignant, aux étudiants, ainsi qu’aux nouveaux chercheurs. » A la table des matières : dans Rencontres et Associations de chercheurs la rubrique AFEF, et dans Revues la rubrique Le Français Aujourd'hui

 

Écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de LJ Ahr Mongenotaujourd'huiChristine Mongenot & Sylviane Ahr (éds). En vente sur le site de l’AFEF - Bon de commande « L’émergence d’un champ de recherche pluridisciplinaire autour de la littérature de jeunesse est un phénomène que le colloque organisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en juin 2011 a clairement confirmé. Cette rencontre, dont il a été rendu compte dans un ouvrage collectif, a révélé le foisonnement des travaux de recherche consacrés à la littérature de jeunesse, en particulier depuis son introduction dans les programmes d’enseignement de l’école primaire, ainsi que la multiplication des espaces de formation, des manifestations scientifiques et des publications qui lui sont désormais consacrés. Mais si l’on veut dépasser ce premier constat, déjà bien étayé, comment expliquer ce développement exponentiel de discours et de pratiques sociales, culturelles et scolaires autour de cet objet aux enjeux historiquement éducatifs ? On ne peut désormais se contenter d’observer et de recenser ces discours et ces pratiques hétérogènes, qui se développent dans des sphères professionnelles diverses et reposent sur des savoirs de référence eux-mêmes plus ou moins éclectiques. ».......

 
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