La Lettre de l'AFEF n° 99 - Juillet 2020

Lett AFEF

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  Lett Edito  
 

De la continuité pédagogique à la continuité ministérielle.
Quand le politique prend le pas sur le pédagogique…

Et voilà, l’année 2019-2020 se termine sur la 99ème Lettre de l’AFEF, une année déconcertante, digne d’une fiction romanesque dystopique. Nous en avions imaginé, des scénarios pour faire face à la mise en marche forcée des réformes Blanquer. Mais jamais celui d’un pays claquemuré, à l’arrêt ! L’état d’urgence prend, en éducation, le nom de continuité pédagogique. Or, si les profs se sont démenés pour résoudre les problèmes auxquels ils étaient brutalement confrontés pour assurer cette continuité pédagogique, en retour ils récoltaient un prof bashing aussi éhonté que sournoisement instillé. Car s’il y a une continuité assurée par le ministère Blanquer, c’est bien celle d’une pression et d’un contrôle constants, assortie d’une perte d’autonomie d’action et de pensée qui vise à déresponsabiliser et déprofessionnaliser les enseignants.

Nous, enseignants, alertons sur les lacunes qu’auront cumulés les élèves dans cette année largement amputée, mais le ministère ne propose aucune révision, et nous oppose une vague d’évaluations rejetées par tous les syndicats et organisations. Le ministre a fait attendre jusqu’à fin mai « sa » décision de supprimer l’oral de français, le seul argument valable étant de faire travailler les élèves – et, sous-entendu, de contrôler les profs de français vite soupçonnés de ne rien faire. Les lycéens de 1ère, quant à eux, se sont immédiatement mis en vacances, alors qu’une anticipation aurait permis d’organiser un suivi jusqu’à début juillet. Mais il aurait fallu faire confiance aux professeurs ! Or l’école de la confiance tourne plutôt à la défiance à leur égard. Et quand la confiance devient défiance, le langage est subverti. La responsabilité des profs de français est de travailler le langage avec leurs élèves, leur faire saisir les subtilités des mots, leurs sens. Comment le faire quand les mots affichés vont à l’encontre des faits ?

Il est aussi de notre responsabilité de profs de français de travailler la communication ; le numérique impose de nouvelles formes de communication, de nouvelles pratiques d’information. Le complotisme qui s’est développé pendant le confinement pointe, s’il en était besoin, la nécessité de faire travailler rigoureusement les élèves sur les sources, les faits, la diffusion de « fake news » : apprendre à décoder, à comprendre les sous-entendus, les implicites, toutes ces activités de lecture qu’implique la communication numérique sont du ressort de notre enseignement, elles sont dans les programmes de l’école et du collège, et il serait temps d’affirmer que l’enseignement du français est responsable de la communication numérique.

Car s’il est deux questions vives que nous tenons à pointer, et que le confinement a mises en exergue, ce sont bien celles du numérique et de la relation.

Le numérique a pris une première place, chacun a fait ce qu’il pouvait, selon ses compétences. Et là est bien la question, qui n’a pas encore été vraiment pensée dans l’École, que fait-on avec le numérique ? Quelle formation pour penser les apprentissages, la communication ? Le Rendez-vous des Lettres, annuel, qui avait instauré une réflexion très riche, nourrie d’initiatives dans les classes, a été, sous ce ministère, vidé de sa substance avant d’être supprimé. Les États généraux du numérique, programmés début novembre, posent des enjeux qui actent l’enseignement à distance comme une des formes de l’enseignement scolaire, faisant fi de la relation dans les apprentissages. Les thématiques proposées, larges, permettront-elles de poser les questions essentielles ? Comment sont pensés la mutation des modes d’apprendre, le travail collaboratif et en réseaux ? Si les élèves apprennent seuls devant leur ordinateur, quelle relation avec l’enseignant s’impose, et quelle sera son autorité ? Et ne risque-t-on pas, très vite, de voir des produits commerciaux envahir les espaces scolaires et familiaux, au détriment de la créativité et de la liberté pédagogique des enseignant·e·s ? Seule une formation sérieuse aux technologies du numérique, et aux formes pédagogiques qu’elles permettent, assurerait l’autonomie et la responsabilité des enseignants, qui redeviendraient de vrais professionnels.

La deuxième question vive est celle de la relation, liée à la précédente. S’il est une nécessité que cette période de confinement a pointée, c’est bien celle d’une relation suivie entre les professeur·e·s, les élèves, les parents. Pour quelques-uns qui ont décroché, nous comptons aussi des élèves qui se sont révélés, parce qu’ils avaient plus de temps, et que, s’emparant des jeux d’écriture envoyés régulièrement par leur professeur·e, ils prenaient confiance en eux ; la relation à distance fonctionnait, et ils mettaient à profit le numérique pour une écriture créative qu’ils ne se seraient pas autorisée avant. Les parents ont aussi investi cette relation, comprenant la difficulté du travail des enseignant·e·s, et les échanges nécessaires pour que leurs enfants apprennent et réussissent. Et on a repris conscience que l’une des fonctions essentielles de l’École est la socialisation par les relations entre pairs… Le distanciel ne remplacera jamais les copains.

Souhaitons que la page confinement soit fermée ! Le ministre est reconduit, malgré ses erreurs et son discrédit auprès de la majorité des enseignants et de beaucoup de parents… L’été sera certainement aussi un peu particulier, profitez bien de vos vacances bien méritées. En septembre, vous recevrez la centième Lettre de l’AFEF !

Viviane Youx

 

 
  A la une  
 

50 numéros pour quelles transformations pédagogiques au lycée professionnel ? 

 

Interlignes confinement Interlignes, PLP Lettres-Histoire de l'Académie de Versailles
"Contrairement à ce que ressentent beaucoup d’enseignants, les réformes qui touchent le système éducatif français, qu’elles concernent les programmes, les méthodes, les dispositifs, ne tombent pas du ciel. Sauf à être réactionnaires (mais peut-on alors parler de « réformes » ?), elles sont pratiquement toujours issues de recherches universitaires, de mouvements pédagogiques, de pratiques de l’éducation populaire… En cela le lycée professionnel est emblématique, plus que d’autres ordres d’enseignement, parce que son public oblige à d’autres pratiques, parce qu’il est largement ouvert sur la société par l’intermédiaire de l’entreprise, parce que ses enseignants, bivalents, ont souvent eu des itinéraires moins linéaires que les professeurs certifiés ou agrégés. Sans oublier que, peu légitime dans l’univers médiatique, les changements s’y font plus discrètement qu’ailleurs..." Lire la suite et accéder au dossier

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Le "plan français" en primaire, une mise en place qui laisse perplexe

Mise en place du plan français : l'AFEF s'interroge...
"Le ministère vient de publier un « plan français ». Entendez : un plan pour l’enseignement du français. S’appuyant sur le fait, que défend l’AFEF depuis sa création, que l’enseignement de la langue est central pour la réussite de tous les élèves puisque c’est, chronologiquement, d’abord le véhicule de toutes les disciplines et ensuite celui de l’insertion dans la vie d’adulte, le ministère a confié à deux inspecteurs généraux le pilotage d’un plan destiné à améliorer les compétences des élèves en commençant par celles des enseignants. Le plan se construit autour de « constellations »..."

Guide pour le plan français à destination des pilotes et référents en académie

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Bilan de la mise en oeuvre des programmes de français au lycée
Français au Lycée - 2019-2020 UNE ANNEE DE REFORME :
une série d’injonctions contradictoires

Lire le bilan (Note préparatoire à la réunion proposée par le Conseil supérieur des programmes le 9 juillet)
Le bilan pointe quatre difficultés, éclairées par des témoignages, et accompagnées de propositions. Les quatre difficultés : "LE RENOUVELEMENT DU PROGRAMME DE SECONDE ET DE PREMIERE EN MEME TEMPS, ET LA CREATION DE LA SPECIALITE HLP: DES COLLEGUES INSECURISES - LA LOURDEUR DES NOUVEAUX PROGRAMMES IMPOSES, ET L’ABSENCE DE MOYENS SUPPLEMENTAIRES - L’EPREUVE ORALE DE FRANÇAIS - L’EMPECHEMENT et LE MEPRIS ?"

 
 
  Agenda  
 

18-24 aout - Rencontres 2020 du CRAP-Cahiers pédagogiques "Réfléchir. Créer. Agir. De la maternelle à l’université", Pierrefonte les Varans, 25

4-6 novembre - 21èmes rencontres des chercheurs en didactique de la littérature, Faculté d'éducation, Montpellier

4-5 novembre - Etats généraux du numérique pour l'éducation, Poitiers

  concours  
Partage 2020

Partage distancié 20 2.0

« Heureux qui comme Ulysse », aurait pu prévoir le déroulement de la 5ème édition du concours Florilège-FIPF d'écriture créative collective !  Lancée début septembre 2019 à Athènes, durant le 3ème Congrès européen de la FIPF, elle devait se conclure durant le Congrès mondial de la FIPF, en juillet 2020, à Nabeul, en Tunisie, où le palmarès devait être dévoilé.
Mais le sort, terrible, en a décidé autrement, et, comme Ulysse de Du Bellay, chacun est rentré chez soi pour s’isoler, échanger et travailler « sans contact ». Drôle d’époque pour faire écrire des classes quand les écoles sont fermées ! Drôle de défi, aussi, que celui du partage, à distance !
Mais une fois de plus, nos professeurs des différents pays nous ont agréablement surpris. Certains avaient anticipé, d’autres ont profité de la période de confinement pour faire écrire leurs élèves différemment… Les textes reçus sont moins nombreux qu’en « temps ordinaire », ce qui nous a amenés à ne décerner qu’un prix par catégorie, Nouvelle et Poème, Hors-CLFM et CFLM, soit quatre prix.
Les classes lauréates recevront, par l’intermédiaire de leur professeur, un abonnement au Français dans le Monde, revue de la FIPF. Leurs textes seront publiés dans le tome XII du Florilège international des écrivains en herbe. Et toutes les classes recevront un diplôme réalisé par le service communication de l’Académie de Montpellier.

Lire le palmarès - Les textes primés : 

  • Catégorie Nouvelle Hors-CFLM : La dame de la Bidassoa, groupe FLE du Centre social Denentzat, Hendaye, France, professeure Marie-Ève Costa.
  • Catégorie Poème Hors-CFLM : Hymne international, Classe de 5ème, Lycée Franco-Hellénique Eugène Delacroix, Athènes, Grèce, professeure Maryse Fraysseix.
  • Catégorie Nouvelle CFLM : Le collier de l’amitié, Seconde professionnelle SPVL, Lycée professionnel Notre-Dame, Privas, France, professeur Denis Lécuyer.
  • Catégorie Poème CFLM : S’enjoyer de poésie confinée, Seconde 4, Lycée Loubatières, Agde, professeure Audrey Plevert.

 

 
  cherche enseignants  

Offre de poste pour professeur·e retraité·e à Oran, conditions intéressantes. Un établissement scolaire situé à Oran cherche un professeur de français...

  appels  
 

Appel à contributions pour le FA n° 213 (juin 2021) : Adaptation des textes littéraires, textes littéraires adaptés : pour quel lecteur ? - coordonné par Bénédicte Etienne et Christine Mongenot

La créativité dans le champ de l’enseignement et de la médiation : quels objets d’enseignement, quelles compétences, quels dispositifs ? Colloque de l'Université Côte d'Azur, mars 2021

 

  Publications  
 

 

FA 209La xénophobie à l'école : une discrimination oubliée ? Le Français aujourd’hui n° 209, juin 2020. Numéro coordonné par Pierre Bruno et Jacques David. "Si la question des inégalités sociales est depuis longtemps un des axes de la recherche en éducation, la prise en compte des discriminations est récente et inégalement développée. Ainsi, les discriminations liées au genre sont aujourd’hui largement reconnues, malgré la persistance de vives polémiques ; celles liées à l’« appartenance ou [la] non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » (pour reprendre les termes de l’article 225-1 du code pénal) restent moins reconnues et moins bien étudiées. Longtemps ignorée, cette question s’est posée avec une nouvelle acuité après les attentats de 2015 et la publication en 2016 de l’ouvrage de François Durpaire et Béatrice Mabilon-Bonfils, Fatima moins bien notée que Marianne. Et d’autres travaux, comme ceux de Laurent Bonelli et Fabien Carrié, témoignent du rôle de l’échec scolaire dans la radicalisation de certains jeunes Français. On ne peut ainsi désormais éviter de s’interroger sur le poids réel des discriminations xénophobes à l’école, comme sur leurs interactions avec les autres formes de discriminations ou avec les inégalités sociales. Au vu du large consensus autour de la légitimité de l’engagement antiraciste, la question semblerait s’inscrire dans un mouvement partagé de progrès continu vers plus de justice. Toutefois ce consensus apparent ne doit pas dissimuler la difficile articulation des diverses problématiques ni l’émergence de visions différentes, sinon antagonistes, de penser le racisme. On peut aujourd’hui différencier un antiracisme « humaniste », « universaliste », souvent construit contre l’extrême-droite européenne, et un antiracisme « systémique » pour lequel le racisme, héritier du colonialisme, traverse plus profondément le corps social. Mais ces classements reflètent mal la diversité des positions qu’ils peuvent recouper. Ainsi, peuvent se revendiquer de l’antiracisme systémique des discours pour qui « l’institution scolaire est utilisée par les Blancs pour maintenir et transmettre leurs privilèges », et d’autres concluant à une dilution des responsabilités, à un « racisme sans racistes ». Bien évidemment, ces questions ne sont pas spécifiques à l’antiracisme mais traversent profondément nos manières de penser les discriminations." Lire la présentation complète et le sommaire

 

Recherches 72Fiction et réel, Recherches n° 72, juin 2020. "Fiction et réel  : ces mots sonnent comme les termes d’un débat qui se rejoue quotidiennement dans les classes. Ça s’est vraiment passé ? C’est vrai, puisqu’on le voit sur l’image ! On a le droit d’inventer ? Autant de questions qui disent la perception de frontières entre fiction et réel, de leur traçage délicat comme de leur porosité. Elles traduisent aussi la conscience d’une réalité transformée par le genre (narratif ou théâtral, poétique, pictural…). De quel enseignement ces questions peuvent-elles faire l’objet ? Le numéro propose une réflexion sur l’approche des frontières entre fiction et réel, non pour tenter de les fixer, mais pour aider les élèves à les questionner, au moyen de démarches de lecture et d’écriture qui les amènent à en jouer." Lire le sommaire et la présentation du numéro

 

Cahiers pédagogiques 562Profs : exécutants ou concepteurs ? Cahiers pédagogiques n° 562, juin 2020. Coordonné par Sabine Coste et Nicole Priou. "Comment les enseignants, individuellement et collectivement, interprètent-ils des textes officiels apparemment intrusifs de manière à stimuler leur créativité ? Comment s’approprient-ils des situations matérielles, organisationnelles, sociales fortement contraignantes ?" Commander ce numéro

 

 

Dialogue 177Pour que les élèves se saisissent pleinement de leur travail personnel - Dialogue n° 177, revue du GFEN, juillet 2020. "Un numéro historique ? Qu'y a-t-il à dire encore concernant cette question du travail personnel de l'élève ; poncif, antienne des appréciations scolaires, souvent replié sur les devoirs à la maison... ? Justement, de quoi parle-t-on ? Cette réalité a une histoire, recouvre des situations multiples qui gagnent à être explicitées, appelle des ruptures qui structurent ce numéro. L'une de ces ruptures est que le travail personnel, ça s'apprend et d'abord dans le temps de la classe. Une autre concerne les raisons qu'aurait l'élève à s'impliquer dans son travail personnel ; le sens qu'il donne à cet engagement. Une autre encore, touche à la place des parents, en tant qu'un relais nécessaire. Enfin, le hasard a voulu que la pandémie et le confinement qui s'en est suivi, ont rattrapé l'élaboration de ce numéro. Le travail personnel des élèves s'est, de fait, trouvé placé au cœur de toutes les pratiques. Cette situation exceptionnelle, hors-norme, a contraint à une réflexion renouvelée sur cette question, qui devrait intéresser tous les acteurs de l'enseignement. En ce sens, ce numéro 177 de Dialogue a une dimension historique." Lire le sommaire et la présentation du numéro.

 

Gestes professionnelsLes gestes professionnels dans la classeÉthique et pratiques pour les temps qui viennent, Dominique Bucheton, ESF Janvier 2020 « Dans cet ouvrage, Dominique Bucheton démontre que transmettre les « savoirs fondamentaux » n’est possible qu’en éveillant la liberté de penser, en suscitant le goût d’apprendre ensemble et la volonté de prendre soin du monde. Pour elle, tout enseignant, à travers ses postures et dans le moindre de ses gestes, exprime un ensemble de préoccupations et de valeurs qui confèrent à son enseignement tout à la fois son crédit, son sens et sa portée. C’est pourquoi les gestes professionnels sont porteurs, simultanément, de technique et d’éthique. Forte d’une grande compétence dans le domaine de l’enseignement de la langue, s’appuyant sur de nombreuses recherches au plus près des pratiques, Dominique Bucheton montre comment enseignants et élèves peuvent s’enfermer dans un jeu de postures réciproques délétères ou, au contraire, travailler de concert pour faire de la classe un espace de curiosité et d’exigence. C’est là, tout à la fois, affaire de pilotage ferme et d’ajustements permanents, d’étayages rigoureux pour construire des situations d’apprentissage efficaces et de tissage systématique pour relier ces apprentissages au développement individuel et social de chaque enfant. C’est dire que Dominique Bucheton nous livre ici un livre essentiel. Un livre de réflexion enrichi d’exemples, de témoignages et d’outils. Un livre construit sur un travail didactique rigoureux, porté par une ambition pédagogique forte et aux résonances profondément politiques. » Philippe Meirieu

 

Dictionnaire didactique littératureUn dictionnaire de didactique de la littérature, sous la direction de Nathalie Brillant Rannou, François Le Goff, Marie-José Fourtanier et Jean-François Massol - Honoré Champion janvier 2020. (Prix d’appel jusqu’au 30 avril : 44 €). « L’enseignement de la littérature peut passer pour une pratique multiséculaire et nourrie de traditions. Mais c’est depuis trente ans seulement que son histoire mouvementée s’est inscrite dans des recherches relevant des didactiques disciplinaires et s’appliquant à en cerner les enjeux et les spécificités. Une grande variété d’approches et de références s’en dégage mais, de rencontres en colloques, d’ouvrages en articles, des notions communes se sont constituées sans que l’héritage théorique qu’elles véhiculent ne soit toujours explicité. Voila pourquoi il apparait important de disposer d’un bilan synthétique de ces travaux sous la forme d’un dictionnaire, utile à la clarification des sources conceptuelles et à la transmission des acquis au monde enseignant, aux étudiants, ainsi qu’aux nouveaux chercheurs. » A la table des matières : dans Rencontres et Associations de chercheurs la rubrique AFEF, et dans Revues la rubrique Le Français Aujourd'hui

Écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de LJ Ahr Mongenotaujourd'huiChristine Mongenot & Sylviane Ahr (éds). En vente sur le site de l’AFEF - Bon de commande « L’émergence d’un champ de recherche pluridisciplinaire autour de la littérature de jeunesse est un phénomène que le colloque organisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en juin 2011 a clairement confirmé. Cette rencontre, dont il a été rendu compte dans un ouvrage collectif, a révélé le foisonnement des travaux de recherche consacrés à la littérature de jeunesse, en particulier depuis son introduction dans les programmes d’enseignement de l’école primaire, ainsi que la multiplication des espaces de formation, des manifestations scientifiques et des publications qui lui sont désormais consacrés. Mais si l’on veut dépasser ce premier constat, déjà bien étayé, comment expliquer ce développement exponentiel de discours et de pratiques sociales, culturelles et scolaires autour de cet objet aux enjeux historiquement éducatifs ? On ne peut désormais se contenter d’observer et de recenser ces discours et ces pratiques hétérogènes, qui se développent dans des sphères professionnelles diverses et reposent sur des savoirs de référence eux-mêmes plus ou moins éclectiques. ».......

 
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