Quel humanisme, quelle littératie critique, quel engagement pour les enseignants ? Journée de réflexion de l'AFEF du 14 octobre 2017
Plusieurs interventions ont clairement posé la question sous-entendue par le titre : quelles politiques pour quels enseignements de littérature et de langages ? « Est-il possible de ne pas s’engager ? » Avec cette phrase d’ouverture, Yves Reuter ne se contente pas de situer un horizon vague de militantisme, mais il interroge la spécificité de l’engagement en français, une discipline à la fois discriminante, peu aimée des élèves, et explicitement confrontée aux valeurs. Max Butlen fait remarquer que les disciplines littéraires sont très touchées par les phénomènes de perte de sens dans nos sociétés, et nous invite à réexaminer la question des inégalités sociales posées par le Manifeste de Charbonnières : qui bénéficie vraiment de notre enseignement ? Le rôle que nous tenons, que l’on nous fait tenir, permet-il de bousculer la tradition française tournée vers les élites ? Et Philippe Meirieu, après avoir interrogé les paradigmes dominants de la restauration « anti-pédagogiste », pas si récente, trace un modèle pédagogique de formation à la pensée, de découverte de l’altérité et de construction du collectif. Il conclut la journée par le slogan « Tous enseignants-chercheurs », contre la prolétarisation des enseignants.
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Conférence d’ouverture de Yves Reuter :« L’engagement des enseignants : questions, tensions, propositions… » Diaporama
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Table ronde :
Sylviane Ahr & Max Butlen - Diaporama
Sylviane Ahr, Max Butlen & Séverine Depoilly
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Intervention de Philippe Meirieu - Diaporama
Questions de la salle -
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