Les traditionnels travaillent avec 6 points. Les modernes, les scientifiques, les as de l’ordinateur jonglent à l’aise avec les 8.
Moi, j’ai appris le braille avec une vieille méthode, et comme je n’ai plus jamais l’occasion de faire du calcul algébrique, 1, 2 et 3 à gauche, 4, 5 et 6 à droite, ça me suffit.
Pourquoi apprendre le braille ? Quand on voit clair, pas la peine. Et quand on est aveugle, il existe des tas de petits appareils de reconnaissance vocale qui dispensent de l’utiliser. Mais je plaide pour un apprentissage universel du braille pour tous, et pas seulement pour lire le nom de ses médicaments dans le noir. Tout simplement parce que c’est un système génial de transcription de la parole. Comprendre comment ça marche est un jeu d’enfant, et j’imagine que tous ceux et toutes celles qui s’y sont lancés ont partagé, au moins au début, mon enthousiasme. Quoique la suite soit moins drôle, - mais commençons par le plaisant – c’est-à-dire le principe.
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Les illustrations sont tirées du site web « Le braille en noir », consultable ici :
http://alize.finances.gouv.fr/criph/lacces/apprendrebraillehtm.htm
Chantal BEAUCHAMP
24-12-2014
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