Bonjour à toutes et tous,
Les examens qui ponctuent la fin de l’année scolaire au collège et au lycée prenaient une tonalité particulière en ce mois de juin, après deux années fortement perturbées.
Et si le brevet rendait hommage au ministre sortant avec les Fables de la Fontaine, le rubicon de la modernité était franchi, ouvrant la porte aux autrices contemporaines.
Certes, surtout dans les séries professionnelles… Véronique Olmi pour la dictée-rédaction de la série professionnelle du brevet (d’ailleurs, les élèves avaient-ils le droit d’écrire « maitre » sans accent, comme le préconise l’orthographe rectifiée de 1990 ?) Leïla Slimani pour le sujet de bac pro…
Pour le bac général, on se souviendra peut-être quelque temps de Sylvie Germain, sommée de se défendre, étrillée qu’elle était sur les réseaux sociaux par les lycéens, soi-disant désarçonnés par son écriture…
Mais la raison est-elle bien là ? Quelle vision de la littérature donne-t-on aux élèves, avec ces courts extraits décontextualisés ? Serions-nous revenus aux temps anciens des Lagarde et Michard ? Ferions-nous de l’enseignement littéraire un vernis de connaissance qui supplanterait une lecture fine et intelligente ? La réforme du lycée visait plusieurs objectifs ; en français, tous s’accordaient à vouloir sortir du psittacisme ; l’AFEF défendait une appropriation des oeuvres par des sujets-lecteurs-scripteurs investis, impliqués dans leur lecture et écriture, apprenant à lire et comprendre des oeuvres littéraires. Si un roman contemporain fait peur aux élèves à tel point qu’ils se déchainent sur les réseaux, quel sens a la formation à une littérature classique dont ils ne saisissent pas le lien avec le monde d’aujourd’hui ? Apprendre à penser le réel, c’est le sens de la littérature, à toutes les époques. Mettre de la distance, se constituer une pensée demande plus qu’une simple transmission. L’histoire des idées et des auteurs-autrices est importante, mais elle ne peut pas remplacer l’appropriation personnelle. Nous aurions pu espérer que de nouveaux programmes se donnent pour objectif de former des lecteurs confirmés à la fin de leur cursus scolaire. Nous en sommes loin. Nonobstant les Fables de la Fontaine.
Et n'oubliez pas que nous avons besoin de vous pour penser et construire l’avenir, imposer une École qui se donne les moyens, une École qui donne envie… et recrute. Alors, pensez à adhérer, si ce n'est déjà fait. Notre nombre nous rend plus fort·e·s, rassemblons-nous autour des valeurs de l’AFEF pour penser collectif ! Si vous n’avez pas encore adhéré pour 2022, merci de vous précipiter : Adhérez
À bientôt,
Viviane Youx
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Coups de gueule depuis les centres d'examen
Jours de colère dans l'Académie de Créteil : "Nous, professeurs de lettres, correcteurs et examinateurs des EAF de juin 2022, sommes aujourd’hui profondément en colère, parce que nous aimons notre métier et avons le sentiment d’assister à un immense gâchis.
L’organisation de cette session pâtit de multiples dysfonctionnements qui font peser une très forte pression sur les équipes, génèrent une grande souffrance chez les personnels et laissent un goût très amer." Lire la suite
Et dans l'Académie d'Orléans-Tours : "Nous ne voulons pas enseigner une littérature de salon mondain, de happy few, nous voulons partager avec nos élèves la littérature vivante, contemporaine, aussi bien dans le corpus que dans les approches. Quel sens cela a-t-il de faire des explications linéaires au moment même où Pierre Bayard et Marc Escola poursuivent leurs travaux sur la lecture participante et la critique par la réécriture ? Quel sens cela peut-il avoir de proposer des connaissances encyclopédiques sur des œuvres littéraires alors même que Yves Citton ou Sylviane Ahr, chacun de leur côté, développe des propositions riches sur l’appropriation et l’actualisation des œuvres ? Devons-nous former des spécialistes en littérature ou éduquer des citoyens en devenir ? La culture de l’honnête femme et de l’honnête homme passe-t-elle par la récitation mécanique d’un cours tombé de la chaire ou par une démarche de réflexion critique, alimentée, provoquée par l’enseignement, certes, mais dont le geste appartient bien, in fine, à nos élèves ?" Lire l'ensemble du texte
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Actualités de l'AFEF
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Les Rencontres de l'AFEF reprendront à partir de début octobre.
Le samedi 1er octobre, une rencontre autour de la formation en présentiel au collège Marx Dormoy (Paris 18ème) : réservez votre date pour cette journée importante.
Et les Mercredis de l'AFEF en ligne reprendront en octobre sur des sujets variés : formation initiale, enseignement de la langue, écriture créative et réflexive, oral, écriture et littérature numérique, place des autrices...
Rendez-vous à la rentrée pour lire les propositions...
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Et retrouvez l'enregistrement de :
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Actualités de la FIPF
Congrès Besançon 2025
Les utopies francophones en tous genres
L'AFEF est l'association organisatrice du XVIème Congrès mondial de la FIPF, en juillet 2025 à Besançon.
Sous le titre : Utopies francophones en tous genres, ce congrès s’inscrit dans la durée, avec plusieurs volets et étapes, un volet scientifique avec un séminaire sur le thème du congrès, et un volet scolaire avec trois actions déclinées progressivement sur trois ans.
La première de ces trois actions, dès septembre 2022, est le concours Florilège-FIPF, qui sera reconduit les années suivantes, les deux autres actions démarrant en septembre 2023, puis 2024. Ce concours, dans le cadre des utopies francophones, a l’ambition de diffuser partout dans le monde une idée de l’enseignement du français qui donne toute sa place à l’écriture créative.
L'accueil de la ville de Besançon et de l'Université Bourgogne-Franche Comté est à la fois très chaleureux et professionnel. Il contribuera très largement à la réussite du congrès. Le comité organisateur est en train de se constituer, si l'aventure vous tente, n'hésitez pas à vous faire connaitre : AFEF-Nous Contacter
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- 25-27 juillet - Stage Festival de tous les ailleurs, GFEN, Livry-sur-Seine
- 14-20 aout - Créer, pratiques de transformation et d'émancipation, GFEN, Besançon
- 17-23 aout : "Relever les défis d'une école qui change", Rencontres 2022 du CRAP-Cahiers pédagogiques, Moulins
- 9 septembre : Former à l'oral, former par l'oral à l'université, Bruxelles
- 1er octobre : Journée AFEF sur la formation, Paris
- 29 octobre-1er novembre : 3ème biennale internationale de l'éducation nouvelle, Bruxelles (lire le communiqué de presse)
- 3 décembre : Annie Ernaux, Les années, Journée d'étude de l'université du Mans
- 27-30 juin 2023 - Genève - Les didactiques face à l'évolution des curriculums - Savoir(s) et pratiques pour entrer dans la complexité du monde
La place des théories du récit dans l'enseignement du français
Recherche
Vous êtes appelé·e à participer à une recherche sur la place des théories du récit dans l'enseignement du français.
Sous la forme d’un questionnaire en ligne, cette recherche s’intéresse à la place des outils d’analyse du récit dans les pratiques enseignantes et sera lancée à partir d'avril 2022.
L’équipe DiNarr (Didactique&Narratologie) de l’Université de Lausanne lance une enquête internationale à destination des enseignant·e·s de français dans l’enseignement secondaire (élèves de 12 à 18 ans) en Belgique, en Suisse, en France et au Québec.
Cette recherche vise à mieux comprendre la place de la théorie du récit dans les pratiques de terrain afin, dans un temps second, de trouver des moyens pour mieux accompagner les enseignant·e·s et les élèves dans ce domaine.
La participation à cette phase de la recherche consiste à répondre à un questionnaire en ligne d’environ 15 à 30 minutes, composé principalement de questions fermées :https://www3.unil.ch/limes5-prod/index.php/537267.
En répondant intégralement au questionnaire, les participants reçoivent l’accès au livre de Raphaël Baroni (2017), Les rouages de l'intrigue. Les outils de la narratologie postclassique pour l'analyse des textes littéraires. De plus, différents prix de remerciement seront tirés au sort parmi les répondants (exemplaires du Bon Usage, recueils de nouvelles de la collection Espace Nord, entrées au spectacle La Convivialité…).
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Ateliers critiques aux médias
SOS Complotisme :
Renforcer l'autonomie intellectuelle des jeunes par l'éducation aux médias
En quoi cela consiste?
3 journées de sensibilisation des jeunes et 1 journée de formation de leurs référents pédagogiques à la lutte contre le complotisme et à la prévention de la radicalisation. Face aux logiques complotistes et aux phénomènes de radicalisation, ce projet vise à renforcer l’autonomie intellectuelle des jeunes par l’éducation aux médias.
Formation GRATUITE dans les collèges, lycées, et toutes structures accueillant des jeunes de 12 à 18 ans sur simple demande à : gtchikoue@association-devenir.fr
Lire le PDF de présentation
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Palmarès du Concours Florilège-FIPF 2022 - Silence
Lire le palmarès
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Appel à contributions - Enseigner la nature, enseigner avec la nature - Dossier des Cahiers pédagogiques
Appel à contributions - Les didactiques face à l'évolution des curriculums - Savoir(s) et pratiques pour entrer dans la complexité du monde (Colloque ARCD Genève juin 2023)
Appel à contributions : Quelles mutations dans le champ de la didactique du français, à l’école primaire ? Pour Repères 67, dossier coordonné par Marie-France Bishop et Marthe Fradet-Hannoyer
Appel à participer à une expérimentation : Lecture et compétences psychosociales (Académie de Créteil)
Communiqué du GREF
(Groupement des éducateurs sans frontières)
Vous avez un peu de temps...
Bientôt, ou déjà retraité ?
Envie de partager des expériences et des valeurs
- dans d'autres pays, où les enseignants, peu formés, doivent scolariser élèves et étudiants
- ou ici, dans votre région ?
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Construction identitaire et intégration : l’enseignement de la langue en questions, Le Français Aujourd’hui n° 217, juin 2022 - Coordonné par Emmanuelle Guerin et Véronique Laurens.
"Les liens entre langue et identité ne sont plus à démontrer. De fait, les pratiques, attitudes et compétences langagières sont autant de manifestations de l’identité des locuteurs. L’observation des pratiques langagières donne un accès à l’ancrage social et culturel des individus autant qu’elle renseigne sur les jeux de valeurs symboliques et les représentations autour desquelles s’organisent les communautés. La langue n’est pas seulement un outil de communication : son usage a, entre autres, pour fonction de situer socialement les individus, selon une grille hiérarchisée, conventionnellement partagée. Il ne suffit pas de se faire comprendre pour être écouté. Les locuteurs sont pris au cœur d’injonctions, parfois paradoxales, entre ce qui est communicationnellement pertinent et ce qui est socialement admis. Dès lors, l’enseignement de la/des langue/s constitue un enjeu social qui peut être déterminant. Au-delà des enseignements strictement linguistiques, il en va de la transmission des modèles légitimés qui participent pour une grande part au processus d’intégration à la communauté nationale. On éclaire ainsi ce qui devrait constituer le cœur de la problématique de l’enseignement de la/des langue/s : la gestion de cette tension perpétuelle qui nait de l’absolue nécessité de former des êtres sociaux par la transmission d’un code et de référents standardisés, tout en respectant les réalités identitaires des élèves/apprenants inévitablement dynamiques et hétérogènes. Ce dossier de la revue Le Français aujourd’hui rassemble des contributions qui interrogent la façon dont l’enseignement de la/des langue/s agissent de façon plus ou moins explicite sur la construction identitaire, comment il influence et/ou réorganise les répertoires langagiers, en étant partie prenante des processus d’inclusion et d’exclusion sociales." Lire le sommaire
Quels enjeux, quelles pratiques pour enseigner l'oral au lycée professionnel ? N° 52, juin 2022, Revue Interlignes des PLP Lettres-Histoire de l'Académie de Versailles. Dossier PDF en ligne
"Jusqu’au XIXème siècle, en France, la classe est le lieu de la parole du maître. Une évolution des pratiques va peu à peu instaurer un dialogue pédagogique (cours dialogué par exemple) mais la vision humaniste privilégie la culture écrite de par sa valeur scientifique. Dès lors comment apprendre à tous nos élèves à prendre la parole de manière construite, efficace, à exprimer une pensée le plus clairement possible ? Pourquoi et comment faire du développement des compétences orales, dans toutes les disciplines, en accompagnement personnalisé et dans les dispositifs interdisciplinaires, une véritable priorité de l’enseignement en lycée professionnel ?"
Écrire pour être lu, Cahier pédagogiques n° 578 JUIN 2022, Dossier coordonné par BEN AÏDA ET JEAN-MICHEL ZAKHARTCHOUK. Ce dossier s’inscrit dans une réflexion critique menée sur les « fondamentaux » à l’école énoncés dans les discours injonctifs (« lire, écrire, compter, respecter autrui »). Il s’agit de s’interroger à la fois sur le sens à donner à l’écriture des élèves (qu’écrivent-ils, pourquoi, pour qui ?) et sur l’apprentissage du geste. Lire le sommaire
100 ans d'Education Nouvelle : Cultiver l'à venir - Dialogue n° 184, Revue du GFEN - "Ce numéro clôture notre cycle 100 ans d'Éducation Nouvelle, exploré dans une collaboration originale GFEN-LIEN. Les deux précédents en ont particulièrement rappelé l'histoire et l'actualité. Celui-ci est orienté vers « l'à venir ». Il y a 100 ans la Ligue Internationale pour l'Éducation Nouvelle s'est constituée en réponse à la période de la Première Guerre mondiale, la pire période alors vécue par l'humanité. Un siècle après, ce numéro 184 paraît à un moment où le monde est en grand danger. Les articles donnent à voir que des jours plus heureux demeurent l'utopie nécessaire d'une Éducation Nouvelle toujours nouvelle. Les pratiques pédagogiques peuvent contribuer à leur venue. Les titres des rubriques qui les regroupent l'attestent : Pour hâter la venue du printemps ; Un futur déjà là ; D'une bouture l'autre ; Ombres et sous-bois ; Graines d'espoir dans le champ des possibles". Lire le sommaire et accéder à la revue
Enseigner la francophonie. Principes et usages, Jean-Pierre Cuq - Fatima Chnane-Davin - Hachette FLE - Collection F - Parution 9/12/2021 "La francophonie, espace culturel partagé par l’usage d’une langue commune, peut être aussi, on l’oublie trop souvent, un objet d’enseignement susceptible de prendre place dans différents projets pédagogiques. L’ouvrage de Fatima Chnane-Davin et Jean-Pierre Cuq propose aux enseignants de français, dans la diversité de leurs lieux d’enseignement et de leurs publics, des formes variées d’activités. Il peut être utilisé comme une sorte de manuel complémentaire et permettra d’adopter une perspective francophone dans l’enseignement du français." Sur le site de l'éditeur
La Grande Grammaire du français : enjeux et perspectives - Ouvrage dirigé par Anne Abeillé et Danièle Godard - Éditions Actes Sud, Parution le 6 octobre 2021 - Soutenu par Labex EFL. Fruit de la collaboration de 59 linguistes, suite à une commande du CNRS, la GGF qui sort aujourd’hui en librairie (deux volumes) et en édition en ligne (grandegrammairedufrançais.com) fait le point sur tous les usages du français d’aujourd’hui, depuis 1950, écrit et oral, en France et hors de France, sans a priori normatif, en s’appuyant sur de grands corpus. S’adressant à un large public, elle propose une boîte à outils grammaticale pour analyser la diversité des constructions observées et leurs différents sens possibles. Plus d’informations sur les sites : www.llf.cnrs.fr/ggf https://www.labex-efl.fr/post/parution-de-la-grande-grammaire-du-français
100 ans d'Éducation Nouvelle : une histoire à partager, Dialogue n° 182, octobre 2021 (Revue du GFEN) Cette histoire... qui n'est pas que la nôtre !
Dès la fin du 19ème siècle, le mouvement des Écoles nouvelles fait apparaître de nouveaux modes de faire pour l'émancipation des enfants et des adultes et commence à tisser, entre les expérimentations éducatives, des liaisons productrices d'un engagement international pour l'enfant, ses besoins et ses droits, dont l'accès à une culture émancipatrice. Ce mouvement a dépassé le « plus jamais ça » à l'issue de la « grande guerre », et la Ligue Internationale pour l'Éducation Nouvelle a été fondée en 1921, au congrès de Calais. Son utopie, projet politique, dépasse les visées d'une politique éducative ordinaire en lui donnant comme finalité la création d'une ère nouvelle. Le GFEN, Groupe français d'éducation nouvelle, s'est construit dans ce dessein dès1922. Internationalisant son action avec la co-création du LIEN en 2001 et de Convergence(s) pour l'Éducation Nouvelle en 2021. Portée par des enseignants de tous niveaux, des éducateurs et formateurs, des artistes, chercheurs et citoyens de différents pays et continents, l'Éducation Nouvelle est encore aujourd'hui constituée des cristallisations réalisées tout au long du siècle à travers les expérimentations, la création des mouvements coopératifs, fédérations internationales et instituts, les centres et les associations. Mais elle demeure Nouvelle, « neuve » au sens où elle se renouvelle sans cesse et donne à lire ses « théories pratiques » et « débats éducatifs ». Inscrite dans cette dynamique, la réalisation de ce numéro 182 de Dialogue est le fruit d'une co-production GFEN-LIEN. « 100 ans d'Éducation Nouvelle, une histoire à partager », ouvre un espace de recherche, qui sera suivi en 2022 d'autres publications dans notre revue, développant l'actualité et les contributions pour l'avenir, occasions de (re)découvrir comment le mouvement a évolué. Évocation de l'action des personnes, de la dynamique des rencontres avec leurs controverses, ces éclairages montreront quel vivier d'invention, de création sociale et d'espoir est encore l'engagement dans la réalisation du « Tous capables ! ». Accéder à la présentation
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La place de la vulgarisation dans la cultureprofessionnelle des enseignants - Édité par Sylvie Plane, Fanny Rinck - Repères, n°63/2021 - ENS Éditions. "Ce numéro de Repères s'intéresse à la vulgarisation dans un contexte où le français, son enseignement et son apprentissage font l'objet de discours hétérogènes, cacophoniques et parfois contradictoires, où les frontières se floutent entre la figure du savant, du spécialiste, du praticien éclairé, et où la légitimité de la science doit composer avec le fait qu'elle est çà et là invoquée comme caution de façade. La question de la vulgarisation est ainsi abordée en termes de médiations, de transmissions et d’appropriations dans la circulation des discours. À travers les formes, les usages, la réception et la production de la vulgarisation, il est question de discours, de discours sur les pratiques et de pratiques. Les contributions permettent de caractériser la vulgarisation et d’interroger son influence du point de vue de l’adhésion des enseignants et de l’utilité qui lui est attribuée pour piloter leur action. Elles s’intéressent à la manière dont se construit dans et en dehors de la formation la culture professionnelle des enseignants. Elles mettent enfin l’accent sur l’engagement de chercheurs dans l’élaboration de dispositifs de formation. Ce numéro est ainsi l’occasion d’interroger à nouveaux frais la didactique du français et la formation des enseignants."
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Scolarisation du théâtre et recherches didactiques 1970-2017, Isabelle de Peretti. Éditeur Honoré Champion, aout 2021. "Ce volume présente la scolarisation du théâtre à travers l’étude des innovations et des recherches consacrées à cet objet à partir de 1970 et jusqu’au seuil des années 2020. Cette recherche s’appuie sur le dépouillement des articles des publications didactiques d’interface ou de recherche (revues de didactique du français, ouvrages scientifiques et actes de colloque). Conduite dans une perspective historique et didactique, elle porte principalement sur les contextes scolaires français et belge. L’ouvrage rend ainsi compte d’un corpus dense de théories, d’innovations et de recherches, mal connu car dispersé dans de multiples publications, pour en cerner les problématiques, les évolutions voire les tensions à l’œuvre, comme les apports dans les débats actuels sur le théâtre à l’école.
Et toujours...
Un texte dans la classe, Pratiques d’enseignement de la littérature au cycle 3 en France, Brigitte Louichon (dir.), éd. Peter Lang 2020. "Comment enseigne-t-on la littérature ? Cet ouvrage s’intéresse aux pratiques effectives et ordinaires d’enseignants de cycle 3 en France. Ce cycle présente la particularité de regrouper les classes de fin d’école primaire (Cours Moyen) et de début de collège (6e). Autrement dit, la littérature y est enseignée par des enseignants polyvalents, professeurs des écoles, et des enseignants spécialistes, professeurs de français. Ils n’ont ni la même formation, ni le même rapport à la littérature et pourtant l’institution leur impose le même programme. Le projet de recherche dont cet ouvrage rend compte s’est appuyé sur une méthodologie articulant observations de séances et entretiens d’autoconfrontation afin de mettre au jour les préoccupations des professeurs lorsqu’ils enseignent la littérature. Les participants à cette recherche ont accepté de travailler sur des œuvres et des extraits de littérature jeunesse proposés par les chercheurs.Que font-ils de l’œuvre ? Comment configurent-ils l’extrait ? Comment prennent-ils en compte la question de la langue, du vocabulaire ? Comment se saisissent-ils des questionnements éthiques portés par les textes ? Sur quelles notions littéraires s’appuient-ils ? Que font-ils de la parole de leurs élèves ? Quels modèles didactiques plus ou moins sédimentés informent leurs pratiques ? Telles sont quelques-unes des questions traitées dans l’ouvrage." Lire la présentation et la table des matières.
Enseignement du texte littéraire dans l'espace francophone : pratiques, formation, recherche, Pratiques n° 187-188, Sous la direction de François Le Goff, Gersende Plissonneau, Sandrine Bazile et Sylviane Ahr. "Cette livraison de Pratiques renoue avec une tradition de la revue en s’intéressant aux pratiques effectives d’enseignement de la littérature dans l’espace de la francophonie. À partir de perspectives croisées, convoquant des méthodologies de recherches variées de l’étude longitudinale à l’examen qualitatif de pratiques plus marginales en passant par l’enquête professionnelle, les différentes contributions montrent comment le champ de la recherche en didactique de la littérature construit ou reconfigure un vaste ensemble de notions et de concepts (lecture littéraire, sujet lecteur, texte du lecteur, etc.). Elles mettent notamment en évidence la délicate intégration dans les pratiques professionnelles d’une conception de la lecture littéraire, moins portée par une théorie du texte postulant un lecteur implicite ou virtuel, que par les enjeux esthétiques d’une reconfiguration du texte par un lecteur réel et présentant des modes de réalisation pluriels." Articles accessibles en ligne
Les gestes professionnels dans la classe, Éthique et pratiques pour les temps qui viennent, Dominique Bucheton, ESF Janvier 2020 « Dans cet ouvrage, Dominique Bucheton démontre que transmettre les « savoirs fondamentaux » n’est possible qu’en éveillant la liberté de penser, en suscitant le goût d’apprendre ensemble et la volonté de prendre soin du monde. Pour elle, tout enseignant, à travers ses postures et dans le moindre de ses gestes, exprime un ensemble de préoccupations et de valeurs qui confèrent à son enseignement tout à la fois son crédit, son sens et sa portée. C’est pourquoi les gestes professionnels sont porteurs, simultanément, de technique et d’éthique. Forte d’une grande compétence dans le domaine de l’enseignement de la langue, s’appuyant sur de nombreuses recherches au plus près des pratiques, Dominique Bucheton montre comment enseignants et élèves peuvent s’enfermer dans un jeu de postures réciproques délétères ou, au contraire, travailler de concert pour faire de la classe un espace de curiosité et d’exigence. C’est là, tout à la fois, affaire de pilotage ferme et d’ajustements permanents, d’étayages rigoureux pour construire des situations d’apprentissage efficaces et de tissage systématique pour relier ces apprentissages au développement individuel et social de chaque enfant. C’est dire que Dominique Bucheton nous livre ici un livre essentiel. Un livre de réflexion enrichi d’exemples, de témoignages et d’outils. Un livre construit sur un travail didactique rigoureux, porté par une ambition pédagogique forte et aux résonances profondément politiques. » Philippe Meirieu
Un dictionnaire de didactique de la littérature, sous la direction de Nathalie Brillant Rannou, François Le Goff, Marie-José Fourtanier et Jean-François Massol - Honoré Champion janvier 2020. (Prix d’appel jusqu’au 30 avril : 44 €). « L’enseignement de la littérature peut passer pour une pratique multiséculaire et nourrie de traditions. Mais c’est depuis trente ans seulement que son histoire mouvementée s’est inscrite dans des recherches relevant des didactiques disciplinaires et s’appliquant à en cerner les enjeux et les spécificités. Une grande variété d’approches et de références s’en dégage mais, de rencontres en colloques, d’ouvrages en articles, des notions communes se sont constituées sans que l’héritage théorique qu’elles véhiculent ne soit toujours explicité. Voila pourquoi il apparait important de disposer d’un bilan synthétique de ces travaux sous la forme d’un dictionnaire, utile à la clarification des sources conceptuelles et à la transmission des acquis au monde enseignant, aux étudiants, ainsi qu’aux nouveaux chercheurs. » A la table des matières : dans Rencontres et Associations de chercheurs la rubrique AFEF, et dans Revues la rubrique Le Français Aujourd'hui
Écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de jeunesse aujourd'hui, Christine Mongenot & Sylviane Ahr (éds). En vente sur le site de l’AFEF - Bon de commande « L’émergence d’un champ de recherche pluridisciplinaire autour de la littérature de jeunesse est un phénomène que le colloque organisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en juin 2011 a clairement confirmé. Cette rencontre, dont il a été rendu compte dans un ouvrage collectif, a révélé le foisonnement des travaux de recherche consacrés à la littérature de jeunesse, en particulier depuis son introduction dans les programmes d’enseignement de l’école primaire, ainsi que la multiplication des espaces de formation, des manifestations scientifiques et des publications qui lui sont désormais consacrés. Mais si l’on veut dépasser ce premier constat, déjà bien étayé, comment expliquer ce développement exponentiel de discours et de pratiques sociales, culturelles et scolaires autour de cet objet aux enjeux historiquement éducatifs ? On ne peut désormais se contenter d’observer et de recenser ces discours et ces pratiques hétérogènes, qui se développent dans des sphères professionnelles diverses et reposent sur des savoirs de référence eux-mêmes plus ou moins éclectiques. ».......
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