La Lettre de l'AFEF n° 78 - Février 2018

À la Une ...Sur le français… Sur la politique de l’École… Appels !

 

 

 

Édito

Bonjour à toutes et à tous,

L’actualité éducative est chargée en ce début d’année, avec plusieurs gros chantiers que nous devons suivre en même temps, au rythme des annonces ministérielles : la réforme du bac, le lancement du conseil scientifique de l’éducation, la censure qui se fait jour. Disons-le clairement, nous n’étions pas attendus ni souhaités sur ces sujets. Ni sur le conseil scientifique qui fait la part belle aux neurosciences, dans un mépris total des travaux de recherche en didactique et sciences de l’éducation. Ni sur la réforme du bac où les jeux étaient faits sans nous, sur des positions bien éloignées des nôtres. Il est certes plus facile de décider entre soi, de choisir ce que doit recouvrir la science en éducation, qui doit décider de l’avenir des épreuves de français, et de remettre à sa place le conseil supérieur des programmes en l’ignorant et en le censurant. Notre présence médiatique est forte depuis quelques semaines : dans Libération, sur les neurosciences, et ces derniers jours sur le bac ; dans la Lettre de l’éducation du Monde ; et dans le Café pédagogique. Merci à tous ces médias pour leurs relais qui nous permettent de faire avancer le débat.

Car débat il doit y avoir ; nous ne pouvons rester les bras croisés à attendre la faillite successive de toutes les valeurs que nous avons défendues à l’AFEF.  Où est la concertation si le ministre en annonce sur une radio les résultats avant qu’elle ait eu lieu, et si les invitations à une consultation sont liées à votre positionnement idéologique ?

Pourtant notre école est porteuse d’espoir, comme en attestent les multiples projets dont fourmillent les classes, et dont le 10ème Forum des enseignants innovants portait le flambeau la semaine dernière. Des défis vous sont lancés pour faire écrire vos classes, pour leur faire lire de la poésie. Un collectif « Convergence républicaine en danger » vous alerte. Des annonces, des lectures vous attendent dans cette Lettre. N’oubliez pas que l’AFEF a besoin de vous, du soutien de votre adhésion, de votre présence, de vos idées. Bonne lecture !

Viviane Youx


 

Le cinquantenaire

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Invitation - L’AFEF et Le français aujourd’hui ont le plaisir de convier leurs adhérents, sympathisants et lecteurs à leur cinquantenaire le samedi 17 mars, de 12h à 18h, au Collège Aimé Césaire, Paris 18ème. Nous nous retrouverons autour d’un buffet-coquetel, puis le marathon d’écriture collaborative « Utopie éducative 2068 » sera lancé sur place et en ligne. Durant l’après-midi, après une intervention de Jean-Louis Chiss sur les enjeux de l’enseignement du français en France et dans le monde, des ateliers permettront de débattre sur le texte d’engagements de l’AFEF : « Enseigner le français pour demain, de la maternelle à l’université : quels enjeux, quelles responsabilités, quel métier ? ». La rencontre se terminera par un discours de clôture de la présidente de l’AFEF et du rédacteur en chef du FA. L’inscription est obligatoire. Cet évènement est accrédité par la FIPF.


 

L’Assemblée générale

Le même jour, le samedi 17 mars, se tiendra l’assemblée générale de l’AFEF, de 10h à 12h, au Collège Aimé Césaire, Paris 18ème. 

Ordre du jour :

- Rapport d’activités, bilan moral, bilan financier soumis aux votes

- Renouvèlement du Conseil d’Administration - vous pouvez faire acte de candidature en renvoyant ce document

- Perspectives, orientations souhaitées par les adhérents

Seuls les adhérents à jour de leur cotisation 2017 ont le droit de vote - si vous ne pouvez pas assister à l’AG, merci de renvoyer ce pouvoir 

 

À la Une
...Sur le français…

TRIBUNE DE LIBERATION - Réforme du bac : il faut réenchanter l'épreuve de français Viviane Youx, publiée le 7 février 2018. Alors que la réforme annoncée pour 2021 du bac risque de se faire au mépris de toute concertation réelle, il faut sortir d'une vision figée de l'évaluation du français. « Le bac 2021 sera présenté en conseil des ministres le 14 février. Et, alors qu’une concertation préalable est prévue, avec des acteurs du monde éducatif, le ministre de l’éducation annonce déjà le 28 janvier sur France Inter les grandes lignes de ce futur bac. Il y reprend les préconisations du rapport Mathiot, rendu public le 24 janvier. « Des choses peuvent se discuter », dit-il… lesquelles ? Et comment ? Sa stratégie depuis plusieurs mois privilégie la communication, et nous attendons toujours la concertation. Les annonces se succèdent, régulières, plutôt par voie médiatique, comme si la surprise continuelle devait nous maintenir dans cet état de sidération qui nous évite de penser. Les médias adorent cette façon de faire, ils n’ont pas besoin de se perdre en conjectures puisque le ministre Blanquer parle : de la semaine de quatre jours, il aurait simplement donné la liberté, au détriment des enfants ; du conseil scientifique qu’il a créé, même si les choix scientifiques sont réduits à leur part la moins éducative. Et il parle du français, souvent, prône « une très bonne expression en français », s’instaure en défenseur du passé simple, soi-disant menacé ; en pourfendeur du prédicat, soi-disant omniprésent ; en héraut de la syllabique, soi-disant oubliée au profit de la lecture-compréhension ; en sauveur de la dictée, évidemment traditionnelle. Le français est visiblement un de ses thèmes de prédilection, sauf pour le bac, et sans concertation avec celles et ceux qui l’enseignent. » Lire la suite sur liberation.fr

Le point avec… Viviane Youx « L’actuelle épreuve orale de français consiste à réciter des fiches » - La Lettre de l'Education n° 944 - 5 février 2018 - « Nous craignons que, sous la pression d’autres associations, l’écriture d’invention soit écartée des épreuves écrites et que celles-ci soient resserrées sur le commentaire et la dissertation, ce qu’il y a de plus rigide actuellement. Ces épreuves apprennent aux élèves à gloser, mais pas à argumenter, ni à synthétiser, ni surtout à écrire. Nous proposons que les épreuves écrites soient revues autour de trois formes d’écriture : de synthèse, argumentative et littéraire. Quant à l’épreuve orale, aujourd’hui, elle consiste à réciter des fiches et non à faire preuve d’intelligence et de compréhension d’un texte. Nous pensons que le « grand oral » proposé par Pierre Mathiot, qui est une idée intéressante, devrait amener à reconsidérer l’oral des épreuves anticipées de français, de sorte qu’elles portent sur des savoirs et des savoir-faire, et non sur des fiches apprises par cœur. » 

Si on parlait du français pour la réforme du bac… Des propositions de l'AFEF, par Viviane Youx. « Le bac 2021 sera présenté en conseil des ministres le 14 février. Une concertation préalable est prévue, avec des acteurs du monde éducatif. Mais le besoin de parler n’attend pas, le ministre de l’éducation annonce déjà le 28 janvier sur France Inter les grandes lignes de ce futur bac. Des grandes lignes qui n’ont rien de surprenant, puisqu’elles reprennent les préconisations du rapport qui lui a été remis officiellement par Pierre Mathiot le 24 janvier. « Des choses peuvent se discuter », dit-il… lesquelles ? Et comment le ministre se désavouerait-il après avoir annoncé l’organisation générale qu’il compte défendre ? S’il avait pris l’habitude de concertations récurrentes, nous pourrions y croire. Mais sa stratégie depuis plusieurs mois privilégie la communication, et nous attendons toujours la concertation. Les médias adorent cette façon de faire, ils n’ont pas besoin de se perdre en conjectures puisque le ministre Blanquer parle. Et il parle du français, souvent, prône « une très bonne expression en français, à l‘oral comme à l’écrit, un français structuré, de qualité », c’est visiblement un de ses thèmes de prédilection, sauf pour le bac, et sans concertation avec celles et ceux qui l’enseignent. » Lire la suite…

EAF : Un appel à la concertation - Café Pédagogique 29/01/2018 - Un grand merci à celles et ceux qui ont répondu à l’appel de l’AFEF ! Pour les autres, vous pouvez encore envoyer vos propositions à afef.contact@gmail.com 

 

...Sur la politique de l’École

« Le Conseil supérieur des programmes a été dépossédé de ses missions », dénonce son ex-vice-présidente Sylvie Plane -  « Linguiste et ex-vice-présidente du CSP, Sylvie Plane revient sur sa démission, notamment à la suite de la publication d'une tribune dans les colonnes de «Libération», et sur l'avenir plus qu'incertain de l'institution.» Lire l’entretien sur liberation.fr 

Les neurosciences ne font pas une politique de l’école, Tribune de Dominique Bucheton, Libération, le 23 janvier 2018 - « Enseigner n’est pas modeler, contrôler, évaluer les cerveaux. C’est un métier au service d’élèves, des personnes singulières, pour leur apprendre à apprendre, à parler, à travailler, à penser et à vivre ensemble. Les évolutions nécessaires de l’école, une des plus importantes institutions de la République, ont besoin de démocratie, d’écoute, de respect, de collaborations de l’ensemble des communautés de recherche s’intéressant aux questions d’éducation, et tous les acteurs : enseignants de terrain, cadres, associations diverses. Ce ne peut être l’affaire d’un groupuscule et de quelques décrets. »

« Enseigner n’est pas une science », Tribune de Roland Goigoux - « Ce ne sont pas les neurosciences elles-mêmes qui posent problème, mais la tentation autoritaire dans la prescription du travail enseignant.» Lire la tribune sur liberation.fr 

 

…Appels !

Le collectif : convergence école républicaine en danger, alerte ! « Non à la gouvernance anti démocratique du ministère de l’éducation nationale ; oui à un grand chantier de réflexion sur les problèmes de l’école. Une attaque sans précédent et à grande vitesse de l’institution scolaire de la maternelle à l’université est en cours. Elle fait fi des lois. Rassemblons toutes nos forces pour dire non. »

Appel de la FIPF à des propositions sur la langue française et le plurilinguisme « Un nouvel élan est en train de se créer et la solidarité francophone rebondit suite à une initiative de la Présidence de la République française. Sous le slogan « Mon idée pour le français », nous sommes tous conviés, sans critère d’âge ou de nationalité, à alimenter un plan d’ensemble dont l’objectif est la promotion du français et du plurilinguisme dans le monde. Des propositions concrètes nous sont demandées, qui peuvent concerner l’éducation et la formation, la langue française comme enjeu économique et professionnel ou encore le français à travers les médias et la culture. »

 

…Pour aller plus loin…

Montessori, encore elle ! sur « L’indispensable bloc-notes d'Henry Landroit ». Si vous avez toujours voulu comprendre la différence entre Montessori, Freinet, Steiner… sans oser le demander… « Probablement en raison de la marchandisation outrancière dont la pédagogie Montessori est l’objet, cette pédagogie jouit aujourd’hui d’une couverture médiatique sans précédent. Il est difficile d’entrer dans une librairie ou une grande surface sans découvrir en tête de gondole du matériel Montessori et des livres d’initiation pour les enseignants et surtout pour… les parents. Tout ce ramdam à propos de cette pédagogie a cependant un effet bénéfique : tout ce qui avait été un tant soit peu occulté jusqu’à présent renait au grand jour. Le documentaire Révolution école (2016) qui présente les pédagogues de l’éducation nouvelle, leurs options et leur action de 1918 à 1939, évoque Decroly, Ferrière, Freinet, Steiner, Geheeb, Alexander Neill et bien entendu Maria Montessori et ses rapports avec Mussolini qui subventionna ses jardins d’enfants et la formation de ses institutrices. «  Cet homme plein de curiosité, cet esprit extrêmement ouvert sur tout et qui veut tout connaitre, posa un jour les yeux sur ma méthode. Il lui suffit de savoir que ma méthode jouissait de plus de crédit à l’étranger qu’en Italie, il promit son aide enthousiaste pour que soient instituées partout des écoles. » dit-elle. Ce rapport vénéneux entre le duce et la pédagogue est illustré dans ce film par une séquence tournée dans son école. »  Lire la suite

Refonte du cadre européen de compétences clés - La Commission européenne vient de publier ses propositions pour rénover le cadre européen de compétences clés. La Commission propose d’abolir la distinction précédente entre compétences liées à la maîtrise de la langue maternelle, et celles liées aux langues étrangères, au profit d’un découpage entre compétences de littératie (lire, écrire) et autres compétences linguistiques de communication. Il s’agit ici de tenir compte du contexte de multilinguisme et de diversité culturelle qui rendrait ambigu l’usage du concept de langue maternelle. Les « savoirs apprendre » ont été mis en lien avec les dimensions d’apprentissage relevant des sphères sociales et « émotionnelles ».En vue d’une future recommandation du Conseil européen, elle préconise de faire évoluer la définition des 8 compétences clés qui composent le cadre actuel, adopté en 2006. […] 

 

Agenda

14-15 mars - Production d'écrits, Conférence de consensus du CNESCO, Paris

17 mars - Cinquantenaire de l'AFEF et du FA, Manifestation accréditée par la FIPF, Paris

3-4 avril - Enseigner : un métier d'exécutant ou de concepteur ? Quels savoirs et quelles pratiques pour démocratiser l'école ?, SNUIPP, Paris

4-5 avril - Ecritech, « Réinventer la forme scolaire », Nice

 

Annonces

Les élèves écrivent…

#JourSansE - Rédaction à contraintes de tweets Le projet « #JourSansE » s'inspire de La Disparition de Georges Perec, roman écrit en 1968 qui présente l'originalité de ne comporter aucun « e ». Comment ? En programmant dès maintenant les tweets de vos élèves, pour une publication tout au long de la journée du 13 mars 2018 ! Ces messages devront répondre à trois contraintes : 280 caractères maximum, ne pas contenir de "e", mais inclure le hashtag #JourSansE. 

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Le concours Florilège-FIPF s’adapte aux « Climats… » dans le Français dans le Monde, novembre 2017 « Climats… » Florilège-FIPF 2018 : 3ème concours mondial d'écriture créative collective.  Les textes sont à envoyer au plus tard le 30 mars 2018. Lire la présentation, accéder au règlement et au questionnaire

 

Les élèves lisent de la poésie… et écrivent, peut-être

Prix d'écriture poétique pour les collèges et les lycées - Organisé par l'association SKEPTRON - Première édition parrainée par Jacques Roubaud. Ce prix consiste à faire lire un ensemble de 20 poèmes d’auteurs francophones aux élèves, à les faire voter pour leurs poèmes préférés et, suivant les souhaits de l’enseignant, à leur proposer de faire une écriture d’invention ou tout autre type d’exercice ou de création. L’association met à disposition des enseignants des documents pédagogiques et la possibilité pour les classes de rencontrer les poètes. Cette initiative a reçu le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France et du Fonds de Dotation Education, Culture et Avenir, ce qui permet de proposer la venue de poètes dans les classes. Attention, la date limite est le 11 mars !

 

L’AFEF était présente à…

Le dixième Forum des enseignants innovants les 2 & 3 février. « Comme chaque année, ce Forum a été l'occasion de belles rencontres, avec des personnes engagées et passionnées, porteuses de projets variés, mais surtout humains. Beaucoup d'émotion, de rires, de pleurs, et surtout toujours de magnifiques propositions… ». Lire le compte-rendu de l’ouverture de François Jarraud, de la clôture de Philippe Meirieu, et suivre le lien vers quelques projets…

 

L’école maternelle, quelles perspectives ? Nouveaux enjeux, nouvelles modalités scolaires, nouveaux défis, Journée d’étude du 31 janvier de l’ÉSPÉ de Versailles, site de Gennevilliers. « Cette journée d’étude interroge cette tension, voire cet écart, entre les déclarations d’intentions de prescriptions novatrices et leur mise en œuvre effective, selon plusieurs axes : La diversité des élèves […] Les enseignants […] La formation […] Comment faire pour que l’école soit plus égalitaire ? » Lire le compte-rendu

 

Le rôle de l'expérimentation dans le domaine éducatif, Conférence internationale du Conseil scientifique de l'éducation nationale le 1er février au Collège de France. « Le nouveau conseil scientifique de l'éducation nationale, récemment instauré par le ministre Jean-Michel Blanquer sous la présidence de Stanislas Dehaene, tenait le 1er février une conférence internationale sur le rôle de l'expérimentation dans le domaine éducatif.Les chercheurs et chercheuses qui sont intervenus se sont dit extrêmement prudents sur le transfert des recherches dans la classe. Les sociocognitivistes se sont appliqués à dissocier la recherche en laboratoire de son application en classe, et ont insisté sur le nécessaire travail en commun entre chercheurs et enseignants. Deux expériences menées en Inde montraient, l'une l'importance du jeu dans l'apprentissage, l'autre la difficulté de transférer dans l'Ecole un programme très efficace pour faire progresser les élèves quand les conditions politiques et structurelles ne sont pas remplies. "Si on divise par deux la taille des classes, cela ne change rien", dit Esther Duflo. Eric Charbonnier, de l'OCDE, insiste très fortement sur la formation des enseignants pour faire évoluer le système, "les pays qui ont obtenu des changements significatifs sont ceux qui ont, à un moment, mis un effort important dans la formation". Les jeux sur tablette pour automatiser le décodage suffiront-ils à relever significativement le niveau de lecture des élèves ? Ils réussiront à les isoler, certes, mais à comprendre et partager ce qu'ils lisent, c'est moins sûr ! » Lire le compte-rendu

 

Appels à contribution

Enseigner la littérature, avec et au-delà des programmes, LE FRANÇAIS AUJOURD’HUI – N° 202 - Coordonné par Virginie Brinker & Geneviève Di Rosa. « Les programmes de novembre 2015 ont été le fruit d’une longue concertation pour mettre en phase les objectifs d’enseignement de la littérature avec les avancées d’une réflexion didactique menée depuis une vingtaine d’années. Néanmoins, pris entre le temps court des valses ministérielles et le flux et reflux de programmes (2002, 2008, 2015), les enseignants peuvent se sentir légitimement déstabilisés. Dans ce numéro, il s’agira d’abord de s’interroger sur le temps long des différentes réformes, sur ce qui fait débat concernant l’enseignement de la littérature et pourquoi, d’un point de vue didactique bien sûr, mais aussi historique et sociologique. Plus spécifiquement, les programmes de 2015 nécessitent une exégèse visant à éviter des malentendus. Il s’agira de mettre en relief, dans le domaine de l’enseignement de la littérature, leurs apports novateurs quant au programme de 2008, leurs continuités par rapport à 2002, et d’expliciter comment ceux-ci s’enracinent dans la recherche didactique et entrent en résonance avec de nouvelles théories littéraires »

 

Approches analytiques des textes littéraires dans le secondaire : quelles pratiques pour quels enjeux ?  Clôture de l'appel à communications : 15 mai 2018 - Colloque les 28-30 mars 2019, Toulouse, ÉSPÉ Midi Pyrénées, site Croix de Pierre « Dans les différents contextes scolaires de la francophonie, on observe une multiplicité des approches de l’analyse des textes littéraires. La variété des enjeux explique la diversité de cette réalité : acquisition d’une culture littéraire et historique, formation d’un esprit critique, formation d’un jugement esthétique et/ou éthique, acquisition d’outils d’analyse, développement du gout de lire, etc. Un trait commun rapproche cependant ces pratiques : le support est un texte littéraire, que celui-ci soit un texte « complet » (poème, fable, nouvelle brève, etc.) ou qu’il soit un extrait tiré d’une œuvre lue ou non intégralement. Par ailleurs, ces approches analytiques concernent très majoritairement et selon des degrés divers l’ensemble des filières que les élèves sont susceptibles de fréquenter au cours de leur scolarité de la fin du primaire au baccalauréat. L’exploration de cette multiplicité d’approches s’avère d’autant plus nécessaire que, depuis près de deux décennies, le champ de la recherche en didactique de la littérature construit ou reconfigure notions et concepts (lecture littéraire, sujet lecteur, texte du lecteur), ce qui lui confère une place singulière au sein des champs de la didactique du français et des études littéraires. »

 

Pour les enseignants, mais pas seulement…

Le Fautomaton - À la Chasse aux fautoz ! - MOOC de linguistique proposé par Marie-Eve Damar - Université Libre de Bruxelles. Le MOOC commencera le 28 mars et durera 6 semaines

 

Publications

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Le français au lycée professionnel, n° 199 du Français Aujourd'hui - Coordonné par Anissa Belhadjin, Isabelle de Peretti et Maryse Lopez « Un processus de disciplinarisation progressif - L’une des tensions qui traverse la discipline depuis son origine, être au croisement d’une logique scolaire et d’une logique économique à laquelle chaque diplôme est censé s’adapter, a-t-elle aujourd’hui totalement disparu ? La culture disciplinaire dans l’enseignement professionnel n’a-t-elle aucune spécificité et relève-t-elle de la culture scolaire commune ? Et, dans ce cas, quelle place la discipline pourrait-elle accorder à une culture plus technique pour décliner « culture scolaire » au pluriel ? » Lire la présentation et le sommaire

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Écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de jeunesse aujourd'hui, Christine Mongenot & Sylviane Ahr (éds). En vente sur le site de l’AFEF - Bon de commande « L’émergence d’un champ de recherche pluridisciplinaire autour de la littérature de jeunesse est un phénomène que le colloque organisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en juin 2011 a clairement confirmé. Cette rencontre, dont il a été rendu compte dans un ouvrage collectif, a révélé le foisonnement des travaux de recherche consacrés à la littérature de jeunesse, en particulier depuis son introduction dans les programmes d’enseignement de l’école primaire, ainsi que la multiplication des espaces de formation, des manifestations scientifiques et des publications qui lui sont désormais consacrés. Mais si l’on veut dépasser ce premier constat, déjà bien étayé, comment expliquer ce développement exponentiel de discours et de pratiques sociales, culturelles et scolaires autour de cet objet aux enjeux historiquement éducatifs ? On ne peut désormais se contenter d’observer et de recenser ces discours et ces pratiques hétérogènes, qui se développent dans des sphères professionnelles diverses et reposent sur des savoirs de référence eux-mêmes plus ou moins éclectiques. » Lire la présentation et le sommaire.

 

L’AFEF, une association

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L’AFEF a changé de nom

AFEF signifie désormais : Association française pour l’enseignement du français 

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Ressources de l’AFEF 

Journées de l’AFEF

Littérature, langages et politiques... Lire les diaporamas et comptes rendus

CM-6ème : Mutualiser, oui, mais comment ? Lire le compte-rendu

Enseigner la littérature : quels enjeux, quelles valeurs, quels corpus, quelles préconisations ? Lire le compte-rendu 

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