La littérature de jeunesse : repères, pratiques et enjeux


Le Français aujourd’hui, n° 149, mai 2005 Coordonné par Max Butlen & Danielle Dubois-Marcoin

SOMMAIRE

Présentation
Max Butlen & Danielle Dubois-Marcoin

Évolutions de la création, de la production, de l’enseignement
Table ronde réalisée par Max Butlen
Pour apprécier les évolutions qui affectent la littérature de jeunesse et les relations que cette production entretient avec l’école, Le français aujourd’hui a organisé une discussion entre six grands témoins : Christian Bruel, Pierre Bruno, Viviane Ezratty, Bernard Friot, Jean Hébrard et Jean Perrot.

Évolutions de la recherche, perspectives de formation
Critiquer la littérature de jeunesse : pistes pour un bilan et des perspectives
Francis Marcoin
Souvent considérée comme une littérature sans histoire ni critique, la littérature de jeunesse a pourtant été accompagnée très tôt par un discours d’escorte des journalistes, des institutions, des églises, des bibliothécaires avant que ne s’élabore une critique universitaire appuyée sur des recherches, désormais de plus en plus nombreuses.
Le paradoxe du lecteur
Danielle Dubois-Marcoin, Claude Le Manchec & Christa Delahaye
La légitimation par l’école de la littérature de jeunesse, et de sa lecture, est une occasion de questionner un enseignement trop souvent sous-tendu par des oppositions radicales entre lecture naïve et savante, lecture privée et scolaire.

Que faire des stéréotypes que la littérature adresse à la jeunesse ?
Max Butlen
La catégorie du stéréotype, ordinairement assez dépréciée dans les valeurs éducatives et littéraires présente pourtant de l’intérêt. La littérature de jeunesse en fait un assez large usage, ce qui offre des points d’ancrage dans la construction de la culture littéraire des élèves

Regards sur l’enseignement de la littérature de jeunesse au Québec
Suzanne Pouilot
Des origines de l’enseignement de la littérature de jeunesse au Québec à l’affirmation d’une politique scolaire du livre et de la lecture, l’évolution des programmes rend compte des transformations d’une société.

Évolutions didactiques
Faire œuvre avec les œuvres
Serge Martin
Faire de la littérature, c’est faire œuvre : c’est se constituer au fil des ans une histoire de sujet lecteur, en écoutant la voix des textes lus, en la découvrant aussi à partir de pratiques d’appropriation et de partage créatives et variées.

Lancer une année de lecture en sixième
Annie Portelette
Connaitre et utiliser les gestes du sujet lecteur, ses pratiques personnelles, tel est l’objectif que s’est fixé l’auteure qui analyse l’intérêt en classe du cahier de lecture dans lequel l’élève est invité à exposer son point de vue sur les œuvres mais aussi à établir des liens entre lectures privées et lectures scolaires, par exemple en décrivant ses lieux de lecture.
Regards croisés sur une même œuvre
Lire un même album de la maternelle à la seconde
Jean-Pierre Drouar, Blandine Frémondière & Chantal Riou
Le pari semble difficile à tenir ! Et pourtant… L’album L’Agneau qui ne voulait pas être un mouton de J. Didier & Zad a été travaillé par plus de 250 classes du Maine et Loire dans le cadre du grand prix de la citoyenneté. Comment peut-on adapter les approches à chaque niveau ? Compte rendu et analyse d’une démarche inédite.
Lire Sacrées sorcières de Roald Dahl en sixième et en 1ère année de lettres modernes : la lutte de deux stratégies de lecture
Évelyne Thoizet
À partir de l’exemple du roman, Sacrées sorcières, l’auteure entreprend de comparer les modalités d’étude et les outils utilisés dans un manuel pour classe de sixième, d’une part, et un cours donné en première année de DEUG de Lettres modernes, d’autre part.

Chroniques

Chronique « Poésie » : Valérie Rouzeau ou le poème en forme de liberté
Serge Martin
Chronique « Histoire de l’enseignement » : L’écriture littéraire dans l’apprentissage de l’écrire à l’école primaire
Luc Baptiste
Chronique « Linguistique » : Marie-Anne Paveau

Soumis par   le 12 Avril 2007