Les traits d’union dans les nombres, d’une facilité enfantine en nouvelle orthographe


Chronique de Romain Muller - mars 2011

Les rectifications orthographiques proposées par l’Académie française et les instances compétentes (couramment appelées « nouvelle orthographe ») suppriment un certain nombre de difficultés de notre orthographe. Dans l’enseignement, selon les programmes scolaires, « l’orthographe révisée est la référence » ; lors de la correction, les deux orthographes (l’« ancienne » et la « nouvelle ») doivent toutes deux être acceptées.

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En nouvelle orthographe, les différents éléments formant un numéral complexe sont tous reliés par un trait d’union.

Peu importe que le nombre soit inférieur ou supérieur à cent, qu’il y ait ou non le mot et… En revanche, les règles d’accord de vingt, cent, million, etc. ne changent pas.

Plus de problèmes, donc, lorsqu’on rédige ses chèques ! Quel que soit le montant, on met des traits d’union partout : dix-sept euros, vingt-et-un euros, cent-trente-deux euros, trois-milliards d’euros

L’ancienne règle était particulièrement capricieuse : pourquoi quatre-vingt-dix-sept mais cent sept ?

La nouvelle règle est une simplification évidente, et permet de bien délimiter le numéral complexe : il commence avec le premier élément suivi d’un trait d’union, et se termine avec le dernier élément précédé d’un trait d’union.

Les professeurs de mathématiques apprécieront aussi quelques subtilités. En ancienne orthographe, quarante et un tiers pouvait faire référence soit à 40 + 1/3, soit à 41/3. En nouvelle orthographe, la confusion est impossible : quarante-et-un tiers (41/3) s’oppose à quarante et un tiers (40 + 1/3).

 

Pour en savoir plus sur la nouvelle orthographe, on peut consulter le site : www.orthographe-recommandee.info.

Des indications destinées plus spécifiquement aux enseignants sont disponibles sur : www.orthographe-recommandee.info/enseignement.

 

 

Soumis par   le 23 Mars 2011