La place, importante, que conserve l’écrit à l’école et celle, grandissante, qu’il prend dans la société, sont telles aujourd’hui que la question de l’apprentissage de compétences littéraciques représente, plus que jamais, un véritable enjeu (Nunes, Bryant, 2004 ; Olson, 2006). Or les débats suscités par les résultats des évaluations nationales (en France et dans la francophonie) et internationales (PISA, PIRLS), les querelles autour des méthodes d’enseignement comme celles au sujet de la scientificité des choix méthodologiques (Dehaene, Le Monde, 20 décembre 2013; Goigoux, Le Monde, 31 décembre 2013 ; Gentaz, 2013) sont loin d’épuiser la question ; ils nous rappellent régulièrement le chemin que nous avons encore à parcourir pour aider les jeunes élèves qui ont le plus besoin de l’école à s’approprier les fonctions et le fonctionnement de l’écrit. Dans un contexte de refondation de l’école et de la formation des enseignants, la spécificité de ce numéro de Repères consiste en une interrogation des fondements des pratiques effectives des enseignants en matière d’enseignement de la lecture et de l’écriture au début de la scolarité élémentaire.
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