Idée reçue n°1 : « Il fait un temps de rentrée ».
Observation :
Ce dimanche 1er septembre, Paris Normandie proposait le titre suivant :
La météo du dimanche 1er septembre : un temps de rentrée !
Et son article débutait ainsi : « Le temps sera légèrement perturbé avec des nuages et parfois quelques pluies sur… »
Comment ne pas en déduire que, dans l’inconscient collectif, « un temps de rentrée » n’est pas « au beau fixe ».
Hypothèse :
C’est parce que la perspective de retrouver (en vrac) les circulaires (« l’élève saura… »), les chefs, les collègues, les élèves, les copies que leur nombre implique, etc. met le moral des enseignants au niveau de la mer. C’est cet état que le baromètre exprimerait par une sorte de synecdoque.
Expérience :
Ce que l’histoire nous apprend : Quelle a été la date exacte de la première rentrée scolaire de « l’école de Jules Ferry » ?
Ce que la littérature nous apprend : Wikipedia rappelle que « En France, la bartavelle a été rendue célèbre par le roman autobiographique de Marcel Pagnol, la Gloire de mon père, dans lequel le coup double de son père qui abat deux bartavelles à la chasse en fait le héros du village provençal de La Treille. »
Conclusion :
« Un temps de rentrée » évoque la grisaille parce que…
Voilà une première énigme/recherche pour lancer l’année et faire réfléchir (un peu plus tard) sur la langue et la littérature. Il suffit de faire varier la formulation de l’hypothèse. Et vous, partagez avec nous (contact@afef.org ) une première activité pour lancer l’année.
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