Ambitieux en Français n° 2
Le français, trait d’union entre les disciplines - Les langages, vecteurs d'interdisciplinarité
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Présentation
L’école est-elle vraiment en train changer ? Et si changement il y a, comment agir, en tant que professionnels, pour que ce soit pour le meilleur, pour le tissage des savoirs, la construction d’une culture à la fois commune et plurielle, l’outillage d’une citoyenneté effective où chacun est doté des outils pour prendre en main son destin ? C’est de ce questionnement que le dossier Ambitieux en français 2 entend témoigner en créant un espace pour la mutualisation de pratiques, le partage de la réflexion des praticiens, de l’analyse que les chercheurs en font.
Le français n’est pas seulement en effet le trait d’union entre les disciplines, il est dans la classe le vecteur de tous les apprentissages scolaires, sociaux, civiques, il est l’instrument principal du développement de la pensée autonome, singulière, critique que l’école cherche à promouvoir, il est l’instrument premier de la construction identitaire et de son corollaire indispensable le sentiment d’appartenance, l’intégration sociale et d’abord scolaire. Voilà finalement les questions dont ce dossier traite de façon très diverse, on le verra. Ce sont des questions difficiles qui demandent des ruptures dans les représentations du travail de l’enseignant, avant et pendant la classe, dans les conceptions du langage, les représentations des causes de l’échec scolaire. La question de la place du français dans l’interdisciplinarité revient certes dans les articles de manière centrale (actualité du débat sur les EPI oblige). Elle n’occulte pas d’autres réflexions sur la manière d’enseigner autrement, mieux, de façon plus efficiente pour tous, le français dans la classe de français.
On pourra lire au travers des articles des tentatives de réponse à différents types de problèmes que pose notamment l’interdisciplinarité :
- La complémentarité des objets d’enseignements : lecture-écriture-langue, et celle des tâches, proposés dans deux ou trois disciplines autour souvent d’un projet commun : comment connecter (tisser) ces apprentissages pour faciliter appropriation et transfert d’un domaine scolaire à l’autre ?
- Un questionnement renouvelé sur les finalités sociales et civiques des contenus d’enseignement au regard de la formation d’un individu autonome, un individu capable d’une lecture, compréhension, interprétation critique du monde actuel.
- Un questionnement renouvelé sur la langue et ses facéties, sa capacité à signifier différemment.
- Une réflexion sur les élèves notamment les plus en difficulté et les conditions d’appropriation des apprentissages : situations complexes, longues, résolution de problèmes multiples, rencontres culturelles, demandant des postures d’apprentissage différentes, des usages différents de la langue dans des contextes scolaires et sociaux, sur des terrains, espaces et disciplines associées.
- La quête de gestes didactiques et procédures précises permettant aux élèves de développer leur autonomie critique en matière de lecture, d’écriture et de lecture.
- Une autre manière de concevoir le métier enseignant, ses responsabilités, ses tâches centrales : l’invention de dispositifs complexes, longs, cohérents, adaptés à la classe, pour donner du sens et du lien aux apprentissages multiples, et l’accompagnement pas à pas des élèves dans leur mise en œuvre. La patience et la persévérance nécessaires face aux résistances et aux difficultés institutionnelles.
- Le positionnement de la communauté professionnelle des enseignants par rapport à ces questions : pour quoi des enthousiasmes, pourquoi tant d’inquiétudes ?
Toutes ces questions traversent les différents articles que nous avons reçus. Ils témoignent de l’engagement des enseignants à les résoudre dans l’invention dans l’action, dans la concertation avec leurs collègues, dans la réflexion, l’analyse et la recherche. Ils montrent aussi des différences de culture professionnelle entre des enseignants dont le statut est d’être polyvalent pour les enseignants de maternelle, du primaire et des lycées professionnels, ou monovalent pour ceux du collège et du lycée.
Mais au cœur de toutes ces tentatives, pistes nouvelles un problème professionnel demeure central : qu’est-ce qu’on évalue au final : les savoirs enseignés, les compétences travaillées ? La culture appropriée ? La motivation ? Les capacités à transférer ce qu’on apprend ? La capacité à s’ajuster aux divers modes de pensée des différentes disciplines ? Une pensée singulière, créative ? La capacité à penser en collectif ? La capacité à comprendre ses propres procédures de lecture, et d’écriture et à les contrôler mieux ? Vaste chantier qui sans nul doute alimentera les dossiers futurs deAmbitieux en français.
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Sommaire
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1. La complémentarité des objets d’enseignements : lecture-écriture-langue, et celle des tâches, proposés dans deux ou trois disciplines autour souvent d’un projet commun : comment connecter (tisser) ces apprentissages pour faciliter appropriation et transfert d’un domaine scolaire à l’autre ?
Catherine BESSON, Patricia FERRAN, Muriel LACOUR, L’histoire des arts et les ateliers de pratique artistique aux sources de l’interdisciplinarité ? - Cliquer pour lire et télécharger
Muriel Lacour, Catherine Besson et Patricia Ferran, avaient déjà partagé (Lettre n°51, juillet 2015) leur expérience de la pédagogie de projet à travers le théâtre. Elles ont accepté de prolonger ce témoignage en mettant l’accent sur la dimension interdisciplinaire des projets qui sous-tendent, dans le quotidien de leurs cours, leur enseignement. Après une introduction qui donne le cadre de leur réflexion professionnelle, elles listent les projets qui sont présentés dans la suite du billet et qui peuvent ainsi être lus séparément. Chacune signe la présentation de l’expérience qu’elle a menée mais l’ensemble a été relu collectivement. Cliquer pour lire et télécharger
Jean-Michel ZAKHARTCHOUK, Travailler avec les sciences - Cliquer pour lire et télécharger
Ayant participé à l’élaboration des programmes de français à la demande du Conseil supérieur des programmes, je me suis fortement mobilisé pour que les mentions de « croisements disciplinaires » possibles n’oublient pas les sciences. J’invite les lecteurs à lire les propositions qui sont faites, mais on va en retrouver de grandes lignes dans ce que j’expose ici. Même si, nous allons le voir, le lien du cours de français avec les sciences ne doit pas se faire uniquement à travers les EPI ou les projets interdisciplinaires, mais s’inscrire dans la pratique disciplinaire elle-même. Cliquer pour lire et télécharger
2. Un questionnement renouvelé sur les finalités sociales et civiques des contenus d’enseignement au regard de la formation d’un individu autonome, un individu capable d’une lecture, compréhension, interprétation critique du monde actuel.
Carole BOULAOUINAT, Alexandra MAHJOUBI, Pierre LE REUN, Liliane TUR : La lecture de textes en autonomie et le développement de l’esprit critique : pour une approche commune en français et histoire au collège - Cliquer pour lire et télécharger
Les quatre enseignants signataires de ce billet partagent la réflexion qui les a réunis et sur laquelle ils fondent leurs choix didactiques et pédagogiques. Ils se sont attachés à une compétence de la littératie pour laquelle les évaluations internationales montrent que les élèves français sont souvent mal placés : l’interprétation et l’esprit critique. Cliquer pour lire et télécharger
Carole BOULAOUINAT, Alexandra MAHJOUBI, Pierre LE REUN, Liliane TUR : Un Enseignement Pratique Interdisciplinaire (EPI) « information, communication, citoyenneté » : construire un lecteur critique et autonome - Cliquer pour lire et télécharger
Le deuxième billet du groupe « Fristoire » présente une expérimentation en cours pour mettre en œuvre, à travers un EPI la construction d’une posture de lecteurs autonomes faisant preuve d’esprit critique. Cliquer pour lire et télécharger
Martine BOUDET, Étude comparative des conditions féminine et masculine à travers deux extraits de romans de Maupassant - Cliquer pour lire et télécharger
Dans l’œuvre de Guy de Maupassant, le système des personnages trouve l’une de ses cohérences dans la représentation des relations homme-femme et le dialogisme à l’œuvre entre les cultures de genre correspondantes. Une vie et Bel-Ami ayant été publiés respectivement en 1883 et 1885, leur proximité temporelle renforce l’intérêt de cette hypothèse de lecture. L’étude comparée des excipits de ces deux romans permet de résumer certaines caractéristiques à cet égard.
Dans un deuxième temps, cette problématique sera étudiée dans le cadre du cours d’enseignement moral et civique (EMC) : quelles impressions et réactions ont été celles des élèves à l’égard des personnages représentés et de leurs parcours respectifs ? La perspective étant celle d’une réflexion sur l’évolution des conditions de genre à travers l’histoire sociale et littéraire, et in fine d’une esquisse de méthodologie à caractère anthropologique. Cliquer pour lire et télécharger
Jean-Michel LE BAUT, Lire-écrire en ligne - Cliquer pour lire et télécharger
Et si, jusqu’en cours de français, on allait lire et écrire depuis le lieu où désormais le monde nous traverse ? C’est le pari du projet pédagogique i-voix mené par des lycéens brestois et livournais depuis plusieurs années : sur un blog à la dynamique étonnante, ils travaillent leurs compétences de lecture et d’écriture, leurs capacités à créer, collaborer et communiquer, leur maitrise de la translittératie. Le numérique alors cesse d’être regardé comme l’ennemi du livre : il libère de nouvelles modalités de travail, élargit nos horizons, nous invite à écrire entre autant qu’à écrire sur. Cliquer pour lire et télécharger
3. Un questionnement renouvelé sur la langue et ses facéties, sa capacité à signifier différemment.
Syvie MENET, Dominique SEGHETCHIAN, Travailler la langue des apprentissages scolaires - Cliquer pour lire et télécharger
Lors des rencontres d’été du CRAP-Cahiers Pédagogiques, en aout 2014, un atelier, co-animé par une enseignante en mathématiques et une enseignante en français, était spécifiquement consacré à la construction de ce qu’il est convenu de nommer « maitrise de la langue » à travers la mise en œuvre de langages disciplinaires. Il s’agissait d’aller au-delà du constat premier de la complexité, de l’attention au langage comme moyen d’instaurer dans la classe des conditions favorables, ou comme patrimoine à transmettre. L’enjeu était de commencer à baliser le champ de la « maitrise de la langue » en adoptant non le point de vue de Mars ou les lunettes de tel ou tel spécialiste, mais le point de vue des apprentissages, de la maternelle au lycée et à travers différentes disciplines. Cliquer pour lire et télécharger
4. Une réflexion sur les élèves notamment les plus en difficulté et les conditions d’appropriation des apprentissages : situations complexes, longues, résolution de problèmes multiples, rencontres culturelles, demandant des postures d’apprentissage différentes, des usages différents de la langue dans des contextes scolaires et sociaux, sur des terrains, espaces et disciplines associées.
Bruno HAUTIN, Écrire en histoire- Cliquer pour lire et télécharger
Le 11 avril dernier, l’AFEF était présente aux 8èmesRencontres de Saint-Denis organisées par le GFEN sur un thème qui nous interpelait : « L’écriture, une éducation prioritaire ». Nous avons demandé à Bruno Hautin, professeur des écoles en cycle 3, de bien vouloir partager la situation de classe qu’il nous a proposé de vivre en atelier. Il partage également ses réflexions, en professionnel qui fait dialoguer ses observations de terrain et les apports des théoriciens de différents domaines. Il est possible de trouver cette contribution et celles de tous les intervenants et animateurs des rencontres de Saint-Denis dans la revue du GFEN, Dialogue. Cliquer pour lire et télécharger
Bernard CORVAISIER, Une simulation globale pour travailler l'interdisciplinarité dans une classe de 5ème : Meurtre à l'Abbaye de Tournus en 1200 - Cliquer pour lire et télécharger
Quand des professeurs d’histoire, de français, de musique s’associent pour faire écrire, lire, dire… Cliquer pour lire et télécharger
5. La quête de gestes didactiques et procédures précisespermettant aux élèves de développer leur autonomie critique en matière de lecture, d’écriture et de lecture.
Marlène LEBRUN, lire à haute voix, ça s’apprend - Cliquer pour lire et télécharger
Quels que soient l’âge des élèves et leur niveau d’avancement dans l’acculturation écrite, il importe de mettre la barre haut et de confronter les élèves à des tâches complexes qui leur permettent de construire activement les apprentissages tout en leur donnant du sens. Dès les années 1990, Philippe Meirieu insistait sur l’importance de confronter les élèves à des textes complexes comme les textes littéraires et non pas des écrits sociaux et fonctionnels comme les indicateurs d’horaires de trains. Yves Reuter a été l’un des premiers didacticiens à considérer qu’il fallait proposer des textes « difficiles » aux élèves. Les didacticiens de la littérature ont didactisé cette perspective pour favoriser le débat interprétatif et développer la compréhension-interprétation du sujet lecteur. Enfin, Edgar Morin rappelait récemment que tous les enseignements devaient converger vers l’humain : « apprendre ce qu’est qu’être humain » (Le monde, 2013).
Dans la perspective de l’ambition pour tous, au sens de Comenius, ce billet présente une piste qui permet de travailler l’oral dont l’importance est affirmée dans les nouveaux programmes. Il s’agit de la lecture à haute voix qui part d’un texte écrit pour l’oraliser et le communiquer à un auditoire. Cliquer pour lire et télécharger
Muriel LACOUR, Corriger, améliorer : des gestes d’écriture à apprendre - Cliquer pour lire et télécharger
De la dictée de phrases du jour à une publication dans le Florilège des écrivains en herbe, Muriel Lacour décrit comment elle accompagne les élèves sur le chemin de l’autonomie et de l’exigence dans leurs productions d’écrit. Cliquer pour lire et télécharger
6. Une autre manière de concevoir le métier enseignant, ses responsabilités, ses tâches centrales : l’invention de dispositifs complexes, longs, cohérents, adaptés à la classe, pour donner du sens et du lien aux apprentissages multiples, l’accompagnement pas à pas des élèves dans leur mise en œuvre. La patience et la persévérance, nécessaires devant les résistances, les difficultés institutionnelles.
Christiane RENNESSON, Nadia VOILLEQUIN, Le récit des mythes grecs au service de la compréhension du texte écrit en français et en mathématiques - Cliquer pour lire et télécharger
Comprendre un texte. Écrire un texte cohérent. Comment parvenir à l’acquisition de ces compétences pour des élèvesen grande difficulté ? Comment ne pas condamner au silence et à l’ennui tous ceux qui, pour des raisons diverses,neparviennent pas à donner du sens au texte, entendu, lu ou écrit? Travailler la lecture et l’écriture conjointement semble une nécessité.Le contactaveclalangueécrite, qu’elle soit oralisée ou lue, permet de se confronter aux registres formels de l’écritet d’appréhender les finalités de lalecture. Un professeur de français et un professeur de mathématiques prennent en charge le même groupe d’élèves pour les aider à entrer dans ces deux pans de la culture littéraciée. Cliquer pour lire et télécharger
Guillaume LOOCK, L’« effet détroit » ou les bonnes surprises d’une navigation périlleuse - Cliquer pour lire et télécharger
Dans le premier numéro d’Ambitieux en français (juin 2015), Guillaume Loock avait présenté le dispositif ALO et en avait analysé les effets, en particulier dans le rapport des élèves au français. Il revient ici sur cette expérience avec un regard rétrospectif sur les difficultés du travail en équipe et l’intérêt que chacun y trouve lorsqu’on en sort par le haut en dépassant les conflits par la prise en compte de ce qui motive chacun. Cliquer pour lire et télécharger
Muriel LACOUR,Projet interdisciplinaire lettres/EPS : culture et création artistique - Cliquer pour lire et télécharger
« Il ne s’agit pas d’un modèle prêt à l’emploi, juste d’une représentation de la manière dont des séquences déjà mises en œuvre peuvent évoluer en EPI. Il peut être transposé, adapté à un autre domaine artistique dans lequel un professeur investi dans les PEAC a des compétences. » Cliquer pour lire et télécharger
7. Où en est la communauté professionnelle des enseignants par rapport à ces questions : pour quoi des enthousiasmes, pourquoi tant d’inquiétudes ?
Marion FEKETE, La bivalence pour construire des compétences et donner du sens aux apprentissages - Cliquer pour lire et télécharger
Exemples à l’appui, cette enseignante de lettres-histoire en Lycée professionnel analyse ce que la bivalence apporte à sa pratique professionnelle et aux apprentissages de ses élèves « […] la bivalence (voire la trivalence, histoire et géographie étant deux disciplines bien distinctes) a facilité ma prise de conscience du besoin de l’élève de faire des liens entre les différents apprentissages pour construire des compétences. Pour les élèves de baccalauréat professionnel par exemple, les connaissances, capacités et attitudes qui figurent au programme en histoire, en géographie ou en lettres sont au service de leur compréhension du monde ». Elle indique aussi à quelles conditions, selon elle, cette polyvalence est un enrichissement. Cliquer pour lire et télécharger
Dominique SEGHETCHIAN, La polyvalence vécue de l’intérieur, témoignages et perspectives - Cliquer pour lire et télécharger
A la fin de la dernière année scolaire, des collègues ont accepté de répondre à un questionnaire relayé par l’AFEF, le CRAP-Cahiers pédagogiques, le GFEN et l’association Interlignes des professeurs de lettres-histoire en lycée professionnel de l’académie de Versailles. Bien entendu cet « échantillon » ne saurait être considéré comme représentatif, tout ce qui est analysé ci-dessous doit être lu en conservant cette réserve à l’esprit. Pour autant les réponses apportées par ces collègues ne manquent pas d’intérêt à l’heure où l’école fondamentale unit primaire (maternelle et élémentaire) et collège, où le cycle 3 unit ces deux pans de l’institution et où nous allons tous devoir apprendre à travailler en interdisciplinarité. Cliquer pour lire et télécharger
Françoise GIROD, L’interdisciplinarité dans la voie professionnelle - Cliquer pour lire et télécharger
Un des aspects qui mobilise les opposants à la réforme du collège est la question de l'interdisciplinarité. Beaucoup de collègues de français ont peur de perdre leur identité. D'autres craignent sincèrement de ne plus être en situation d'apporter aux élèves les connaissances et savoir-faire indispensables, de diluer les contenus disciplinaires dans un objet pédagogique mal identifié, les Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI).
Or il existe déjà des enseignants de français, les professeurs de lettres-histoire de lycée professionnel (PLP) qui, parce qu'ils sont polyvalents, sont plus que d'autres habitués à faire jouer l'interdisciplinarité dans la construction des savoirs, à travailler le français dans un cadre non disciplinaire mais, grâce à leurs compétences disciplinaires et sans doute aussi à leur posture, savent quelles conditions permettent que l'interdisciplinarité soit utile aux apprentissages.
Comment ces enseignants vivent-ils cette bi-polyvalence ? Peut-on garantir qu’elle facilite le travail en interdisciplinarité avec leurs collègues des autres disciplines générales ou professionnelles ? Peut-on affirmer qu’elle renforce les apprentissages disciplinaires ? Si oui à quelles conditions ? Cliquer pour lire et télécharger
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