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Édito
Et si nous placions cette rentrée sous le signe des utopies... un gouvernement virtuel, un·e ministre virtuel·le...
Et si nous imaginions des utopies réalisables...
À Besançon, du 10 au 17 juillet 2025, « Les utopies francophones en tous genres » fourmilleront pour le congrès mondial Besançon2025 des professeurs de français (16ème congrès mondial de la FIPF) porté et organisé par l’AFEF.
Voici un beau défi à relever, toutes et tous ensemble, pour faire vivre les utopies de la francophonie, de l'égalité femmes-hommes, et de l'éducation dans le monde. Durant cette année, la Lettre de l'AFEF se règle sur le rythme de ce grand congrès où nous nous retrouverons toutes et tous. En attendant l'ouverture des inscriptions, le moment est venu de proposer votre communication, atelier, poster. Et de noter les dates dans votre agenda : 10-17 juillet 2025 à Besançon, une belle destination, où des hébergements à prix très raisonnables vous seront proposés.
Au plaisir de vous rencontrer bientôt !!!
Viviane Youx
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Le titre du congrès « Les utopies francophones en tous genres » est lié à la région de Besançon par ses philosophes et écrivains utopistes du XIXe siècle : il permet de réfléchir à la fois à la question des utopies/dystopies dans une époque qui a besoin d’être réenchantée, mais aussi des utopies de la francophonie et de l’égalité filles-garçons et femmes-hommes.
Les 4 axes de la problématique : Utopies francophones et - diversités langagières et linguistiques – pratiques d’écriture – littératures - français langue économique, de travail et de communication se veulent porteurs des questionnements multiples liés à l’enseignement du français comme langue première, seconde ou étrangère.
Notre objectif, en organisant ce 16ème congrès mondial en France, est de donner une place importante au français langue première enseigné dans les classes françaises, de la maternelle à l’université, et de travailler la synergie entre le français enseigné comme langue première, seconde, étrangère.
Nous avons besoin de vous pour atteindre cet objectif ; lisez la problématique et déposez votre communication, atelier ou poster. L'appel à propositions d'interventions est ouvert jusqu'au 5 novembre ! Avant d'inscrire votre proposition dans l'onglet Nouveau dépôt n''oubliez pas de vous créer un compte sur Sciencesconf si vous n'en avez pas déjà un.
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Pourquoi un congrès mondial des professeurs de français à Besançon ?
Le dernier congrès mondial de la FIPF en France a eu lieu en 2000 à Paris (Paris 2000), 25 ans après, c’est Besançon qui a été retenue pour le rayonnement qu’elle assure à l’étranger dans l’enseignement du français langue étrangère par le centre universitaire CLA, et pour l’engagement de la ville, du département, de l’université, du CROUS dans la francophonie, l’égalité femmes-hommes et le développement durable.
Pourquoi un congrès mondial ? La FIPF fédère les associations de professeurs de français du monde entier, dont l’AFEF, rassemblées en commissions correspondant aux différentes régions du monde, et une commission des pays francophones, la CFLP (commission du français langue première). Des congrès régionaux se tiennent dans différentes parties du monde chaque année, et un congrès mondial est organisé tous les 4 ans pour renouveler les instances. Cet ordonnancement régulier a été fortement perturbé par la pandémie, et il n’y a pas eu de congrès mondial en présentiel depuis 9 ans, ce qui place les attentes au plus haut pour ce 16ème congrès mondial.
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Collectif Riposte Éducation
L'appel à une riposte, unitaire et collective des mouvements pédagogiques et associations complémentaires de l’école, les associations d’usagers·ères, les organisations syndicales, les chercheuses et chercheurs, les actrices et acteurs de l’éducation inscrit sa réflexion dans la durée en ajournant légèrement sa prochaine échéance. Les organisations et représentants des différents chantiers qui ont travaillé depuis plusieurs mois se retrouveront le samedi 12 octobre à Paris.
Retrouvez les informations sur le site du Collectif Riposte Éducation.
Le collectif invite «toutes celles et tous ceux qui ne peuvent se résigner à une école du tri social, à participer à [ses] travaux pour un Grenelle alternatif ».
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30 octobre-2 novembre - 4ème biennale internationale de l'éducation nouvelle, Nantes
22-23 mai 2025 - Colloque international de didactique de la littérature "Lire des œuvres intégrales de l’école à l’université", Bordeaux
10-17 juillet 2025 - 16e congrès mondial de la FIPF piloté par l'AFEF : "Les utopies francophones en tous genres", Besançon
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Les mercredis de l'AFEF
En parallèle de la préparation du congrès, l'AFEF va proposer cette année trois mercredis de l'AFEF en ligne : à partir de courtes vidéos de pratiques de classe, de grands témoins nous aideront à réfléchir sur trois des axes du congrès :
- les pratiques d'écriture créative et/ou collaborative
- les pratiques de maniement de la langue
- les pratiques d'approche de la littérature
Si vous souhaitez contribuer en nous proposant de courtes vidéos réalisées simplement en classe, contactez-nous à afef.contact@gmail.com
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À lire, à voir, à entendre
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Il est des romans qui vous marquent, plus que d'autres... Il y a un an, je parlais de deux auteurs du Jura, Sandrine Meilland-Rey et Pierric Bailly, de deux romans de ce dernier, La foudre, et Le roman de Jim.
De ce roman qui m'avait fortement marquée pour son humanité, a été tiré un film, une adaptation réussie.
Que vous ayez vu le film ou non, le roman sera pour vous une belle découverte, accessible aux adolescents.
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Le roman de Jim, de Pierric Bailly, Prix RomanGier 2022 - P.O.L. mars 2021 - nous entraine dans l'espoir puis le désespoir d'un père de substitution, dans un milieu simple. "À vingt-cinq ans, après une séparation non souhaitée et un séjour en prison, Aymeric, le narrateur, essaie de reprendre contact avec le monde extérieur. À l’occasion d’un concert, il retrouve Florence avec qui il a travaillé quelques années plus tôt. Florence est plus âgée, elle a maintenant quarante ans. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Jim va naître. Aymeric assiste à la naissance de l’enfant, et durant les premières années de sa vie, il s’investit auprès de lui comme s’il était son père. D’ailleurs, Jim lui-même pense être le fils d’Aymeric. Ils vivent tous les trois dans un climat..." Lire le résumé
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Madelaine avant l'aube, de Sandrine Collette - JC Lattès aout 2024 Un monde dur, celui d'une nature rude et brutale, celui d'un ordre social injuste et sans concessions. "Madelaine est celle qui ne se soumet pas. Elle est celle qui va bouleverser l’ordre du monde." "C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.
Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.
Avec Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux." à découvrir...
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Houris, Kamel Daoud, Gallimard - aout 2024. Une plongée dans l'histoire de l'Algérie vécue de l'intérieur par une femme, la guerre qu'elle a subie enfant, les interdits et souffrances de sa vie d'adulte qui recherche son passé.
« Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. »
Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être." à découvrir...
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Le concours mondial d'écriture créative collaborative Florilège-FIPF entre dans sa dixième édition, 10 ans depuis sa création pour le congrès mondial de la FIPF de Liège en 2016.
C'est maintenant dans la préparation du XVIe congrès mondial de la FIPF Besançon2025 que s'inscrit cette édition : Utopies.
Et ce thème « Utopies » constitue le 3ème et dernier volet de la préparation du congrès Besançon-2025, dont le thème « Utopies francophones en tous genres » se décline depuis trois ans, d’abord les langues avec « Babel », puis les genres et de la place des filles et garçons à l’école avec « Elles », cette année donc la question des utopies.
Il ne s'agit pas d'écritures individuelles mais de classes, et chaque classe impliquée dans le projet s'inscrit dans une démarche d'écriture collaborative, et si possible en partenariat entre plusieurs pays. Ce concours valorise les pratiques préconisées par le rapport PISA d’écriture créative à distance et de collaboration. Il ajoute à l’écriture créative une dimension de collaboration et à distance dans des projets inter-établissements, si possible binationaux.
Accéder au règlement et aux conditions de participation sur cette page
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Enseigner une grammaire critique ? Le Français aujourd’hui n° 225, juin 2024, coordonné par Jacques David et Tatiana Taous - "L’enseignement de la grammaire fait régulièrement l’objet de dossiers thématiques et ces dernières années ne contreviennent pas à ce principe : l’analyse argumentée de cet enseignement a été présentée dans nombre de revues récentes, comme Repères (Garcia-Debanc, Paolacci et Boivin, éds, 2014), Pratiques (Masseron, éd., 2016), Lidil (Meyer et Pellat, éds, 2017), Scolia (Van Raemdonck, éd., 2022), Le Langage et l’homme (Berré, Goes, Kalinowska et Piron, éds, 2022), Scolagram (collectif REAlang 2022). Notre revue a également publié deux dossiers sur cette discipline : l’un, sur les « Connaissances et représentations en grammaire » (Avezard-Roger et Corteel, éds, 2020) ; l’autre, sur les « Notions problématiques en grammaire » (David et Roig, éds, 2021). Dans une perspective plus spécifiquement critique, la revue Le français moderne a consacré un dossier entier intitulé « Grammaire critique et critique des grammaires » (Carlier, Monneret, Siouffi et Soutet, éds, 2021), en hommage à M. Wilmet, afin de montrer l’inadéquation de nombreuses règles formulées dans les grammaires du français et l’usage réel de la langue dans toutes ses composantes. Il reste que toutes ces revues se sont essentiellement portées sur l’étude critique des notions, catégorisations, fonctions de la grammaire, le plus souvent en rapport avec les prescriptions officielles et les supports d’apprentissage (manuels pour les élèves ou de référence pour les enseignants), mais aucune n’a centralement traité la didactisation critique de cette discipline scolaire. C’est pourtant le projet du présent dossier que de voir si un enseignement réellement critique de la grammaire et de l’étude de la langue est à la fois souhaitable et envisageable, pour renouveler les pratiques de classe." Lire la présentation et le sommaire
Manifeste pour le collège (P)oser les vrais termes du débat !, Roger-François Gauthier et Jean-Pierre Véran. Livrinova éd. - "Pourquoi un Manifeste pour le collège ? Depuis cinquante ans, les gouvernants ont voulu « réformer » le collège et tous ont échoué à le faire faute de poser les vrais termes de sa démocratisation. Ils pensent même aujourd’hui lui appliquer de vieilles recettes qui vont renforcer son caractère ségrégatif et accroître ses fractures. À l’opposé de ces politiques, les auteurs proposent un nouveau cadre qu’ils soumettent au débat public. Partant du fait que le collège est, durant quatre ans, l’école au cœur de la scolarité de tous les enfants, ils argumentent en faveur d’une nouvelle vision d’un collège à inventer, un collège qui soit le lieu d’une scolarisation épanouissante pour toute une génération au sein d’une même institution publique. Pour y parvenir, il est nécessaire de s’émanciper des modèles hérités du passé qui compriment en d’étroites frontières les possibilités d’action des enseignants comme des élèves. Il ne s’agit pas seulement d’agir contre ce qui fait que le collège contribue plus à la sélection sociale qu’à l’ancrage d’une culture commune. Il s’agit aussi de questionner tous les savoirs qui sont traditionnellement ceux du collège, leur fondement et leur organisation, il s’agit aussi de s’interroger sur un collège qui, dans le cadre de l’Etat, devrait être bien davantage relié à son environnement et à son territoire, et devrait être, pour les jeunes comme pour les adultes qui les encadrent, cette école active de démocratie dont la société a le plus grand besoin."
En finir avec les idées fausses sur l'école, Louise Tourret, éd. de l'Atelier, avril 2024 - "Les profs ne travaillent pas assez" "Certains enfants ne sont pas faits pour l’école" "Il faut s’inspirer des pédagogies nordiques" "Les enfants HPI sont forcément malheureux." "Il faut une classe par âge." "L’enseignement privé est forcément de meilleure qualité"... Les fausses solutions et les idées reçues sur l’éducation ne manquent pas. Les ministres se succédant au siège de Jules Ferry redoublent de zèle et d’inventivité pour prescrire des remèdes miracles instantanés. De l’uniforme aux vacances, de l’apprentissage professionnel au numérique, des choix pédagogiques aux problèmes de niveau et d’orientation, la plupart des questions qui se posent sont équivoques et leurs réponses souvent partielles et partiales. Avec malice et de solides références à l’appui, Louise Touret remet en perspective ces débats avec les apports de chercheuses et chercheurs, l’histoire de l’école et les grandes questions philosophiques que nous rencontrons au moment de faire grandir nos enfants et futurs citoyen.nes. Un livre à mettre entre toutes les mains tant l'éducation est un terrain de tensions politiques et le terreau indispensable à la vie en commun."
Aborder la littérature au LP aujourd’hui, une gageure ?, Interlignes n° 54, Revue des PLP Académie de Versailles - "Même si, depuis longtemps, la plupart des élèves de lycée professionnel se disent réticents à lire la littérature, il semble que depuis un certain temps leur proposer l’étude d’œuvres littéraires, patrimoniales ou plus contemporaines, soit une véritable gageure pour leurs professeurs.Insuffisance de la formation littéraire pour nombre d’enseignants, insuffisance de la formation tout court pour des professeurs contractuels de plus en plus nombreux, réduction du temps d’enseignement disciplinaire au bénéfice de dispositifs transversaux gourmands en temps et en énergie, peuvent expliquer que beaucoup d’entre eux hésitent à confronter des élèves, parfois réticents, à lire des œuvres ambitieuses.
Ce numéro 54 d’Interlignes s’est donné pour objectif d’explorer quelques pistes pour faciliter la rencontre de nos élèves avec la littérature…"
Ce que l’école devrait apprendre à tous. Se connaître, S’ouvrir, Se relier, Denis Paget, éd. du Croquant, mai 2024 - "Partant de son expérience, l’ auteur revient sur l’histoire récente de notre système éducatif. Il formule des critiques de notre école et propose de nouvelles voies pour qu’elle s’ouvre enfin à tous les élèves qui ne se retrouvent pas dans les contenus qu’on leur enseigne. Il propose des pistes. Il aborde la nécessité de mener un travail sur les finalités éducatives, sur la sélection des savoirs et sur l’exigence d’une éducation plus attentive aux processus de formation de la personne. Devant l’ ampleur des problèmes, l’école ne peut se contenter d’enseigner ce qu’elle enseigne depuis un siècle. Ces analyses et propositions se résument dans le titre : se connaître répond au processus d’individuation qui permet à la personne de grandir en comprenant qu’elle n’est rien sans les autres et donc sans construire en chaque jeune un processus de socialisation qui s’incarne dans l’ouverture aux autres et au monde. S’ouvrir et se relier, c’est répondre aux défis qui inquiètent les jeunes générations : l’état de la nature, de la planète Terre, le retour des nationalismes qui engendrent la guerre, les défis d’un développement moins fondé sur l’exploitation de la planète et des hommes."
Littérature par l’expérience de la création - Théories et enjeux, Anne-Marie Petitjean, Presses Universitaires de Vincennes, 28/11/2023 - "Comment appréhender la littérature en se projetant vers les œuvres à créer ? A l’aune de la recherche-création, cet essai prend le parti fort de définir le littéraire de manière prospective, en apportant de solides repères théoriques. Conçu comme une enquête approfondie sur la création littéraire, cet essai roboratif scrute le visage de la littérature quand elle se tourne vers l’avenir de ses réalisations. Dépliant un à un les impensés de nos représentations, l’étude apporte des éclairages indispensables à la recherche-création littéraire pour en étayer le socle théorique. Quelles conceptions de la création ? Quel redéploiement des repères littéraires ? Quel cadre génératif ? Quelles politiques du littéraire ? Les grandes notions et les références classiques des études littéraires sont revisitées avec audace et clairvoyance dans une écriture scientifique elle-même innovante." Présentation et table des matières
Comprendre et combattre l'échec scolaire, L’articulation entre pédagogies et didactiques, Yves Reuter janvier 2024, Berger-Levrault éd.Trois constats fondent cet ouvrage : d’un côté, la persistance d’un échec scolaire important et son caractère socialement marqué en France mais aussi, d’un autre côté, les résultats intéressants obtenus par des équipes d’enseignants aux pratiques différentes. Ce livre vise donc à analyser comment l’échec scolaire se construit, au moins en partie, au travers de fonctionnements pédagogiques courants et l'intérêt de certaines démarches alternatives dans la lutte contre cet échec. Il s’appuie pour cela sur les recherches menées par les didactiques, au travers du prisme des contenus et par les pédagogies, au travers du prisme des dispositifs et des démarches. L’accent est porté sur les élèves en situation de pauvreté, voire de grande pauvreté. De fait, ces élèves sont particulièrement touchés par les difficultés scolaires et il s’agit d’un angle mort de l'institution scolaire et de nombre de recherches qui n’éclairent pas véritablement le vécu de ces élèves. De surcroit, les pistes proposées peuvent s'avérer bénéfiques pour tous les élèves. Présentation et boutique en ligne
Enseignants, les nouveaux prolétaires, Le taylorisme à l'école Frédéric Grimaud - février 2024, ESF "Qui aurait pu prévoir, au pays de Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Jean Zay et Albert Camus, que le maître d’école pourrait, un jour, être identifié au prolétaire asservi par la machine décrit par Karl Marx ou à l’ouvrier obéissant dans « l’organisation scientifique du travail » proposée par Taylor ? Et pourtant, Frédéric Grimaud fait ici la démonstration magistrale que c’est bien à cela que nous assistons. En effet, au fil des pages, nous découvrons qu’avec l’habillage du « nouveau management public », le mariage des neurosciences et du néolibéralisme, l’hégémonie d’évaluations quantitatives et une avalanche de prescriptions en tous genres, les professeurs d’école sont assignés aujourd’hui à un statut d’exécutants, plus ou moins précarisés, sous l’œil de contremaîtres caporalisés chargés de veiller à leur docilité. Situation que Frédéric Grimaud dénonce, mais à laquelle il appelle à résister en redonnant toute sa place au collectif des professeurs. Il insiste sur la richesse des controverses et des échanges sur leurs pratiques, et milite inlassablement pour la dimension profondément humaine et vivante de leur métier." Sur le site de l'éditeur
français va très bien, merci - Tract des Linguistes atterré·e·s, Gallimard, Mai 2023, 3,49€. "« Nous, linguistes, sommes proprement atterrées par l’ampleur de la diffusion d’idées fausses sur la langue française, par l’absence trop courante, dans les programmes scolaires comme dans l’espace médiatique, de référence aux acquis les plus élémentaires de notre discipline. L’accumulation de déclarations catastrophistes sur l’état actuel de notre langue a fini par empêcher de comprendre son immense vitalité, sa fascinante et perpétuelle faculté à s’adapter au changement, et même par empêcher de croire à son avenir ! Il y a urgence à y répondre. »
Formateur d'enseignants, un métier impossible ? Postures et dilemmes lors de l’entretien d’accompagnement - Dominique Bucheton, Yann Mercier-Brunel, ESF, septembre 2023 - "Former des enseignants est un métier complexe : responsabilités croissantes, manque de reconnaissance… Est-ce à dire que c’est un métier impossible ? Fruit de dix années de recherche, cet ouvrage est une ressource essentielle qui montre que ce métier est décisif. Le rôle du formateur n’est pas de donner des recettes ou des réponses prêtes à l’emploi, mais au contraire de permettre aux enseignants débutants d’investir une posture réflexive sur leur pratique de classe, de trouver leurs propres méthodes pour intéresser leurs élèves. Le métier de formateur repose aussi bien sur des valeurs que sur des savoir-faire qui impliquent autant une culture scientifique qu’une culture de l’accompagnement. Dominique Bucheton et Yann Mercier-Brunel proposent de nombreuses pistes pour mieux accompagner les enseignants. Ils analysent les postures et gestes adoptés lors des entretiens et leurs effets positifs ou négatifs sur les enseignants. Un ouvrage qui vise à faire comprendre le rôle de médiation indispensable des formateurs d’enseignants, à l’interface de l’expérience de terrain et des savoirs théoriques universitaires." Sur le site de l'éditeur
Travailler la maitrise de la langue - Faire progresser les élèves dans toutes les disciplines, Karine Risselin, Anne Vibert, Emilie Busch - Mai 2023, ESF. "Nul n’est besoin de souligner l’importance de la maitrise de la langue dans la réussite scolaire. Mais on sous-estime peut-être encore trop son apprentissage rigoureux dans l’ensemble des disciplines d’enseignement. Car la langue n’est pas le simple « vêtement » de connaissances qui lui préexisteraient ; elle est le matériau même grâce auquel on peut construire les savoirs. C’est en travaillant la langue qu’on apprend à penser, en des opérations intellectuelles qui ne se limitent pas à la compréhension et à l’usage de mots ou de phrases, mais impliquent des remaniements et des reconfigurations qui permettent d’entrer dans une authentique réflexion. Les élèves ne comprennent et ne conceptualisent que dans une prise de parole raisonnée ou le stylo à la main. C’est pourquoi l’ouvrage de Karine Risselin, Émilie Busch et Anne Vibert s’impose aussi bien pour les enseignants du premier que du second degré." Voir la présentation sur le site d'ESF.
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